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Le Réseau des parlementaires pour la bonne gouvernance des ressources minérales du Sénégal (Rgm) souhaite plus de transparence sur les contrats et accords signés pour l’exploitation des gisements de gaz se trouvant au large de la frontière avec la Mauritanie. Selon Mamadou Lamine Diallo et ses collègues députés, cela est devenu une nécessité afin d’éviter la malédiction du pétrole et du gaz qu’a connu certains pays. Le réseau des parlementaires pour la bonne gouvernance des ressources minérales (Rgm) du Sénégal veut plus de transparence sur les contrats que l’Etat du Sénégal vient de signer avec la République Islamique de Mauritanie. Mamadou Lamine Diallo et ses collègues l’ont fait savoir hier, mardi 20 février, lors d’un atelier sous régional du réseau des parlementaires pour la bonne gouvernance des ressources minérales de l’Afrique de l’Ouest (Rgm-Ao) portant sur les déterminants de la politique pétrolière et gazinière.
«La Constitution dit que les ressources minérales appartiennent au peuple. Dans les codes miniers et pétroliers qui existaient avant, on disait que les ressources appartenaient à l’Etat. Donc le président de la République étant le représentant de l’Etat, c’est lui qui décide de l’octroi des permis par décret. Aujourd’hui, nous voulons qu’il y ait une plus grande transparence dans la gouvernance des ressources minières. Dans cette affaire de pétrole et de gaz avec la Mauritanie, ce n’est pas simple. Parce que ce gisement est à cheval entre deux pays. Donc, il faudrait plus de transparence et plus d’informations sur les contrats signés», a soutenu Mamadou Lamine Diallo, président du Réseau des parlementaires pour la bonne gouvernance des ressources minérales.
Le parlementaire et patron du Mouvement Tekki a informé, par ailleurs, que le Rgm Sénégal va se réunir dans les prochains jours pour examiner la question en profondeur, car il estime que la demande d’information est devenue aujourd’hui une nécessité. «Nous voulons éviter la malédiction du pétrole et du gaz qu’a connu beaucoup de pays d’Afrique. Les ressources peuvent être tellement mal utilisées que ça crée des conflits dans la société et même souvent des guerres civiles avec toutes ses conséquences. Et nous ne le souhaitons pas au Sénégal», prévient-il.
De son côté, Marrakchi Abdourahmane, député Mauritanien et, par ailleurs, vice président du Rgm-Ao a fait savoir que ces accords signés par les Présidents sénégalais et mauritanien vont dans les semaines prochaines parvenir aux parlements des deux pays pour être promulgués. «Ces accords signés sont plus un arrangement technique que politique. Ils vont permettre à l’opérateur d’agir le plus rapidement possible afin d’exploiter ces gisements. Vraiment, en Mauritanie, nous sommes tranquilles sur cette question», rassure-t-il.