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Invité à l’émission « Face à Dakaractu » ce lundi, le ministre du Tourisme a listé les principales urgences auxquelles le président Macky Sall devait faire face au moment de son élection en 2012 : les coupures d’électricité, le problème des inondations, la cherté des prix des denrées de première nécessité et la question du chômage des jeunes.
Ainsi, il rappelle qu’à l’époque la fourniture d’électricité souffrait des coupures intempestives ayant débouché sur ce qu’on appelait « les émeutes de l’électricité ». « Le Plan Takaal n’a jamais fonctionné. On a trouvé une production autour de 500 mégawatts, aujourd’hui ce volume est doublé. Il n’y a presque plus de délestage. Vous avez vu que la SENELEC est en train de moderniser sa plateforme. On parle même de boucles installées dans la capitale », détaille-t-il, sur le plateau de Dakaractu.
Deuxièmement, il y a le problème des inondations. « En 2012, on parlait même de choléra qui menaçait les populations vivant dans les zones inondées. L’Etat a lancé un Plan décennal de lutte contre les inondations. Heureusement que nous sommes parvenus à endiguer les contrecoups néfastes des inondations en sept ans », explique le ministre.
Au sujet des prix des denrées de première nécessité, Mame Mbaye Niang s’est réjoui de leur stabilisation depuis 2012.
Enfin, se prononçant sur la question de l’emploi des jeunes, il croit savoir que 491 000 emplois ont été créés hors secteur agricole. Le ministre, sur ce registre toujours, a déploré le manque de formation et salué la vision du chef de l’Etat qui a donné des instructions utiles pour une adéquation entre l’offre et la demande. Mieux, après s’être revenu sur la création de nouvelles universités, il pense que c’est parce que les procédures de l’ANPEJ étaient trop contraignantes que la Délégation pour l’entreprenariat rapide a été mise sur pied.
« Nous avons un programme validé par des partenaires techniques et financiers. Notre programme jouit d’un cadre budgétaire. Ce que vous ne pouvez avoir avec les candidats de l’opposition. Pour les années à venir le président va miser sur l’emploi des jeunes, avec notamment les start-up », ajoute M. Niang.
« On ne peut pas soutenir qu’un taux de croissance qui quitte le point 1 pour aller au point 7 n’impacte pas la question de l’emploi. En 2012, 900 000 ménages sénégalais avaient besoin de bourses de sécurité familiale, mais l’économie du pays ne parvenait même pas à supporter 10 000 bourses. On a fait des économies substantielles pour pouvoir venir en aide à 150 000 familles. Si aujourd’hui 400 000 familles en bénéficient c’est grâce à la croissance », relève le ministre de la Justice.