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Le président de la République va recevoir aujourd’hui, lundi 28 mai, au Palais, la coordination nationale des étudiants du Sénégal (Cnes). Cette rencontre permettra de stabiliser quelques points qui ont fait l’objet de discussions au cours d’une série de rencontres entre Macky Sall et les collectifs des étudiants des différentes universités publiques. Les étudiants sont en train de travailler sur un mémorandum commun dans lequel, on peut noter, entre autres, l’augmentation de la bourse : 25 000 FCfa pour la demi-bourse et 50 000 pour la bourse entière, la réduction du prix du ticket de restauration : 100FCfa pour le déjeuner et 50FCfa pour le petit déjeuner.
Qui plus est, les étudiants exigent la diversification des banques pour le paiement des bourses ou l’augmentation des guichets de distribution (gaps) et la professionnalisation des formations de l’université. Tour d’horizon de revendications communes, avec un brin de particularité pour chaque université.
Après la coordination des étudiants de Saint Louis, le président de la République a reçu, ce week-end, en audience, le collectif des étudiants de Dakar, avant-hier, samedi, et les représentants des universités de Thiès, Bambey, Ziguinchor et de l’université virtuelle du Sénégal (Uvs) hier, dimanche. C’était une rencontre de prise de contact avec le président de la République, précise d’emblée un responsable des étudiants de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar. Les trois rencontres où les étudiants ont exposé leurs différentes revendications, serviront de base de discussions de la rencontre prévue aujourd’hui, lundi 28 mai, au palais, entre Macky Sall et la coordination nationale des étudiants du Sénégal.
Cette rencontre de la dernière chance pour retrouver l’accalmie dans l’espace universitaire, sera précédée d’une réunion de travail le matin, au palais, entre Macky Sall et les ministres impliqués pour dégager quelques pistes de solution sur les revendications des étudiants, selon une source estudiantine.
En plus d’une justice sur l’affaire Fallou Sène, les étudiants de Saint Louis réclamaient le départ des ministres de l’Enseignement supérieur, Mary Teuw Niane, Amadou Ba, ministre de l’Economie et Aly Ngouille Ndiaye, ministre de l’intérieur. Les étudiants de «Sanar» exigent aussi la mise à disposition à temps de leurs bourses.
Revalorisation de la bourse
Reçus avant-hier, samedi, le collectif des étudiants de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) ont proposé à Macky Sall que la bourse soit revue à la hausse. Ils veulent que la demi-bourse soit désormais 25 000FCfa au lieu de 18 000FCfa et 50 000 pour la bourse entière contrairement aux 36 000FCfa par mois. Sur cette même question de la bourse, les étudiants ont demandé au chef de l’Etat de diversifier les banques pour l’octroi des bourses ou l’augmentation des «gaps» pour permettre aux étudiants de percevoir leur dû sans beaucoup de difficultés.
Baisse des tickets de restauration
Les étudiants de Dakar ont aussi proposé à ce que les formations de l’université soient professionnalisées, en plus d’être équipé de salles de travaux pratiques et des laboratoires au niveau de certaines facultés. Sur la question du ticket de restauration, le collectif de Dakar propose une réduction du prix : 100FCfa pour le déjeuner au lieu de 175FCfa et 50FCfa pour le petit déjeuner en lieu et place des 75FCfa.
«Nous avons aussi signalé au président le problème de la délivrance des diplômes. Depuis 2009, l’Ucad n’a pas délivré de diplômes», nous fait savoir Bamba Sène, ancien président de la Faculté de Droit. Avant de poursuivre : «Le président a eu une oreille réceptive sur les différentes revendications. Il promet de nous revenir et de prendre des décisions au mieux qu’il pourra. Non sans signaler les efforts consentis par le gouvernement sur le sous-secteur de l’enseignement supérieur».
Thiès, Bambey et Ziguinchor étalent leurs doléances
Poursuivant sa série de rencontres sur la crise scolaire, le président de la République a reçu hier, dimanche, les étudiants des universités de Thiès, de Bambey, de Ziguinchor et de l’université virtuelle du Sénégal. Chaque université a exposé son mémorandum. Pour l’université Assane Seck de Ziguinchor, les étudiants réclament, entre autres, la finition des chantiers pédagogiques, l’achèvement des travaux du nouveau restaurant, l’éclairage public au sein du campus et un service médical. Toujours sur leurs doléances, les étudiants de Ziguinchor veulent une bibliothèque et un pavillon de 1000 lits et réclament aussi une connexion internet.
Les étudiants de l’université Alioune Diop de Bambey ont relevé le problème de transport. Ils ont mentionné les difficultés auxquelles ils sont confrontés pour accéder à l’université et veulent des bus pour résoudre ce problème. Les étudiants de l’université virtuelle du Sénégal veulent avoir la chance d’avoir plus d’un ordinateur pour le cycle licence. Ils veulent bénéficier du programme «un étudiant, un ordinateur».
Le niet de Macky Sall
«Nous avons réclamé l’augmentation de la bourse. Le président nous a fait savoir que c’est une proposition quasi-impossible », nous fait savoir Issaka, responsable à Ziguinchor.
«Nous avons préparé un mémorandum commun. Les problèmes sont communs à toutes les universités, même si nous avons des particularités », signale Bamba Sène de l’Ucad.
La spécificité des amicales de l’Ucad
A l’instar des autres universités publiques, l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) présente une spécificité au niveau de la représentation estudiantine. En effet, les quatre grandes facultés de l’université de Dakar n’ont pas d’amicales. Il s’agit de la faculté de Sciences juridiques et Politiques, de la faculté des Lettres, de la faculté des Sciences économiques et de Gestion et de la faculté des Sciences et techniques. Pour cette dernière faculté, les élections ont été organisées par voie électronique. A la veille de la délibération, une personne malveillante a diffusé les résultats au sein du campus social qui étaient identiques avec ceux que le Doyen de la faculté devait rendre public. S’en suivra une annulation des résultats et une plainte a été déposée devant le juge. Pour le cas des Facultés de Droit et des Lettres, les amicales n’ont pas été suspendues, ni dissoutes. Les mandats sont arrivés à terme. Le processus électoral a démarré pour le renouvellement.
Toujours est-il que toutes les listes qui devaient allées en compétition, sont représentées dans le collectif pour ne pas entacher la légitimité des revendications et des décisions retenues.
source:http://www.sudonline.sn/le-cahier-de-doleances-des-etudiants_a_39699.html