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42,06 milliards de dollars, c’est la valeur financière de l’industrie automobile africaine à l’horizon 2027 selon les estimations des experts, soit une croissance de 40%. Une croissance plus que prometteuse pour le continent mais à une condition: cela doit s’accomplir dans le cadre de l’accord sur la Zone de libre échange continentale africaine, la ZLECAf. Pour plusieurs partenaires de développement, même s’il y a encore beaucoup à faire dans ce sens, l’Afrique est le marché idéal pour l’investissement dans le secteur automobile.
Selon les projections des experts, l’industrie automobile africaine devrait connaître une croissance de près de 40% pour atteindre 42 milliards de dollars d’ici 2027, et ce dans le cadre de l’accord sur la zone de libre échange continentale africaine, la ZLECAf. Pour soutenir cette croissance, des consultations approfondies ont eu lieu entre le secrétariat de la ZLECAf, la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) et l’Association africaine des constructeurs automobiles afin d’élaborer une stratégie pour la fabrication de véhicules en Afrique.
“La ZLECAf, qui a pour objectif de promouvoir le commerce intra-africain, nous donne une occasion unique de nous industrialiser. L’une des raisons pour lesquelles le commerce intra-africain est faible est que nous n’avons pas assez de produits à échanger. Nous avons des contraintes au niveau de l’offre et nous devons donc nous industrialiser pour pouvoir commercer. Et si vous pensez à l’industrialisation, vous devez automatiquement penser aussi à l’automobile. Vous me demandez pourquoi ? Un véhicule compte plus de 30 000 pièces. Il s’agit d’un secteur à forte intensité technologique et à forte intensité de main-d’œuvre. N’oubliez pas que lorsque vous industrialisez, vous créez des emplois chez vous. La fabrication de véhicules sur le continent est donc l’une des voies qui nous aidera à employer notre population”
Kanayo AWANI, Vice-présidente exécutive d’Afreximbank – Nigeria
Au moment où l’industrie automobile mondiale avance dans la construction des voitures électriques, ce qui semble être le futur de l’industrie automobile; cela n’empêche pas l’Afrique d’avoir toutes ses chances dans cette industrie jeune et prometteuse sur le continent selon les experts en la matière.
“Les matières premières qui sont utilisées par tous les constructeurs automobiles existent déjà sur le sol africain. Nous, au niveau de la Tunisia Automotive Association, comme plusieurs associations africaines et l’Union Européenne et bien d’autres partenaires, on est en train de travailler sur l’industrialisation automobile de l’Afrique et il y a encore beaucoup à faire sur plusieurs fronts mais on pense que c’est possible d’avoir des voitures africaines, faites avec des matériaux africains avec des compétences africaines par un savoir faire africain”
Lamia GHARBI, Secrétaire générale de la Tunisia Automotive Association – Tunisie
Pour soutenir l’initiative, Afreximbank a engagé une facilité d’un milliard de dollars et le financement est disponible pour tout investisseur qui cherche à développer le contenu local dans la chaîne de valeur de l’automobile. Cet investissement pourrait stimuler l’utilisation des véhicules électriques tout en stabilisant les systèmes d’alimentation incohérents.
En attendant, l’Association africaine des constructeurs automobiles demande instamment aux régulateurs publics d’intervenir et de protéger les marchés africains contre l’afflux de véhicules d’occasion importés illégalement, ce qui contribuera à protéger l’environnement et les usagers de la route.
source;https://africa24tv.com/afrique-40-de-croissance-de-lindustrie-automobile-africaine-a-lhorizon-2027/