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La Société Nationale d’Aménagement et d’Exploitation des terres du Delta du Fleuve Sénégal et des Vallées du Fleuve Sénégal et de la Falémé (SAED) a initié hier, jeudi 23 janvier, un atelier de 3 jours sur les outils d’appui à la gouvernance et à la sécurisation du foncier rural dans la vallée du Fleuve Sénégal.
L’occasion a été saisie par le Directeur général de la SAED pour inviter les agriculteurs et les collectivités territoriales à s’approprier ces outils d’appui existant depuis des années et que sont le Plan d’Occupation et d’Affectation des Sols (PAOS) et la Charte du Domaine Irrigué (CDI).
L’objectif de cet atelier est de permettre aux différents experts du foncier, aux élus locaux, aux acteurs du secteur agricole, entre autres, d’échanger autour des enjeux, acquis et défis relatifs à ces différents outils, longtemps mis en place par la SAED, pour une meilleure gouvernance et une sécurisation du foncier rural dans la vallée du Fleuve Sénégal. Un atelier qui est plein de sens aux yeux des responsables de la SAED qui visent une valorisation optimale d’une agriculture performante dans le pays.
“La SAED travaille depuis plusieurs années maintenant avec les locales dans ces domaines de gouvernance et de sécurisation foncière. Des outils ont été mis en place notamment le Plan d’Occupation et d’Affectation des Sols (POAS) depuis 1996, la Charte du Domaine Irrigué (CDI) vers les années 2005 et récemment le Système d’Information Foncier (SIF). Mais, ce que nous avons constaté, c’est que ces outils existent mais s’agissant de leur appropriation par les acteurs et les collectivités territoriales dans leur application, cela reste encore. Et cela constitue un véritable problème pour la mise en valeur optimale de nos ressources”, a soutenu Aboubacry Sow, Directeur général de la SAED.
C’est d’ailleurs l’objet de cet atelier de 3 jours qui permettra aux acteurs de discuter avec les différents partenaires “pour voir quels sont les problèmes qui se posent et les mécanismes et les dispositions à mettre en place pour pouvoir repartir sur de nouvelles bases”, pour reprendre les propos du patron de la SAED. Ces nouvelles bases permettront, à l’en croire, une application et appropriation de ces outils.
Pour sa part également, le Gouverneur de Saint-Louis, Alioune Aïdara Niang, qui a présidé la rencontre, a indiqué que “la mise en place d’un système d’information foncier est extrêmement importante pour les collectivités locales car elle va retracer toute la question foncière et toutes les attributions et le potentiel qui existent”.
Ce qui, selon Aboubacry Sow de la SAED, pourra leur permettre d’évoluer, plus tard, vers un cadastre rural. La cérémonie d’ouverture de cet atelier a vu la présence de plusieurs experts, agriculteurs, représentants d’ONGs et de nombreuses autorités administratives. Le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural, empêché, y était représenté par le Secrétaire général du ministère, Pape Malick Ndaw.