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L'Initiative Prospective Agricole et Rurale (Ipar) en collaboration avec une plateforme d'Ong basée à Washington, le Rigths Ressources Initiative (Rri), a procédé hier, jeudi 11septembre, à la restitution des études portant sur la gouvernance foncière au Sénégal. L'atelier de restitution, qui a regroupé les acteurs de la Réforme foncière, a pour objet de partager et de valider les études en vue d'en assurer une appropriation par les acteurs de la société civiles et de la Commission nationale de Réforme du Foncier (Cnrf).
Dans un contexte de processus de réforme foncière initié par l’Etat du Sénégal, par le biais de la Commission nationale de Réforme du Foncier (Cnrf), la question de la gouvernance foncière, caractérisée par une inadaptation des textes juridiques et institutionnels aux pratiques foncières, se pose avec acuité. C’est dans ce cadre que l’Initiative Prospective Agricole et Rurale (Ipar) a mené diverses études se rapportant au foncier, dans le but d’apporter sa pierre à l’édifice, qui n’est rien d’autre que la mise sur pied d’une réforme inclusive et participative au profit de la population. Ainsi, a-t-elle procédé hier, jeudi 11 septembre, à la restitution de ces dites études en présence de Moustapha Sourang, président du Cnrf, d’acteurs de la société civile, des structures de recherche, ainsi que des partenaires au développement.
Selon Moustapha Sourang, «l’Ipar a eu l’amabilité de verser ses travaux par rapport à ce que nous allons faire dans le foncier». A en croire le professeur Sourang, cet atelier s’inscrit dans la dynamique de participation de tous les acteurs concernés dans le processus de la réforme foncière en cours. Ce qui nécessite, selon lui, «un travail de patience, parce qu’il s’agit de réformer 85% du foncier, qui permettra aux Sénégalais de s’approprier leur territoire». Toutefois, il a affirmé que la commission a maintenant une feuille de route qui permet de savoir à termes ce que le Sénégal va faire de ses 85% de terre.
Embouchant la même trompette, Cheikh Omar Ba, Directeur exécutif de l’Ipar a estimé que son organisation se devait d’apporter son expertise pour contribuer à la clarification des enjeux de la réforme et de contribuer à la création d’un cadre de dialogue des différentes parties prenantes. Se prononçant sur les enjeux multiples de la réforme avec ses défis énormes, il a indiqué que les différents régimes se sont souciés d’abord plus de la question du «comment» en se préoccupant peu de la «finalité ou des enjeux de la réforme». Ce qui constitue une erreur, selon lui, estimant que «cela doit passer nécessairement par la définition d’une politique foncière à partir de laquelle se basera la réforme».
En outre, il a estimé que la démarche méthodologique a très peu pris en compte l’implication de toutes les parties prenantes, notamment les organisations de la société civile. D’où la pertinence d’un tel atelier qui a pour but, selon lui, de créer les conditions de portage politique des résultats des études auprès des différents acteurs de la réforme. La rencontre va permettre aussi d’esquisser une feuille de route qui définit les mécanismes de diffusion des rapports.
SOURCE:http://www.sudonline.sn/lipar-trace-la-voie_a_20762.html