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Le Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (CNCR) suggère de plafonner à 15 ans la durée des contrats fonciers à accorder aux investisseurs étrangers, après la réforme foncière en cours au Sénégal.
"Les contrats accordés aux investisseurs étrangers doivent être limités dans le temps", a dit le président du CNCR, Baba Ngom, samedi à Ziguinchor (sud), en proposant une durée maximale de "10 ou 15 ans".
"La sécurité foncière pour la souveraineté de notre pays nous semble extrêmement importante. Le foncier doit d’abord rester entre les mains des Sénégalais au lieu d’aller dans des mains étrangères", a insisté M. Ngom.
Les membres de la Commission nationale de réforme foncière (CNRF) sont attendus dans les prochains jours à Ziguinchor, pour recueillir les avis des acteurs locaux sur la réforme foncière, selon le président du CNCR.
En prévision de cette mission de la CNRF, le Conseil national de concertation et de coopération des ruraux effectue "une tournée nationale" pour sensibiliser les acteurs du monde rural sur les enjeux de la réforme et les préparer à une "bonne participation" à la concertation.
"Nous souhaitons que la future loi sur la terre détermine un faible pourcentage qui devrait être détenu par les étrangers. Notre souveraineté en pâtirait si le contraire arrivait", a insisté le président du CNCR.
Il a plaidé pour "un moratoire sur l’affectation des terres", en attendant la promulgation de la future loi sur la propriété foncière.
source: Aps