Account
Please wait, authorizing ...
Not a member? Sign up now
×

Sidebar

21
Jeu, Nov

Scandale politico-sexuel : Les 10 millions de Diombasse installent la polémique au procès

FAITS DIVERS
Outils
Vos reglages
  • Plus petit Petit Moyen Grand Plus grand
  • Default Helvetica Segoe Georgia Times

Fast backlinks and Guest-post hosting

Khadija Mbaye et les trois autres prévenus qui ont été condamnés à payer 10 millions de francs à Diombasse Diaw ne sont pas prêts à débourser.Conséquence : les avocats de ce dernier portent l'affaire en appel, le juge tranchera le 22 août, en attendant l'audience sur le fond.

C'était la première partie du procès en appel de l'affaire Diombasse Diaw. Une précision de taille s'impose d'emblée. Il ne s'agit pas de l'histoire politico-sexuelle proprement dite. En clair, le juge n'a pas statué sur le fond, consistant à conformer ou à infirmer le premier jugement qui avait condamné Khadija Mbaye et les trois autres prévenus (Abdou Salam Sarr, Ramdane Dia et Pape Djiby Gaye) à six mois de prison ferme. Mais, il a juste statué sur la forme. C'est-à-dire, sur la ‘défense à exécution provisoire’. 

En effet, lors de la première instance, les prévenus Khadija Mbaye et Cie ont été condamnés à payer à Diombasse Diaw la somme de dix millions de francs, avec une ‘décision assortie de l'exécution provisoire’. La partie adverse, qui contestait cette décision de justice, interjeta appel alors. Maintenant, devant la Cour d'appel de Dakar, il s'agira de trancher définitivement sur cette question. 

Le procès d'hier a été caractérisé par l'absence des deux parties. Ils ont laissé le soin à leurs avocats de les représenter à l'audience, attendant ainsi l'audience sur le fond pour venir s'affronter à nouveau. L'on a assisté à des débats de haute facture où il aura fallu être un initié pour pouvoir comprendre de quoi il s'agit. Un ‘procès sur la défense à exécution provisoire’, c'est différent d'un procès sur le fond. Les avocats des deux parties se sont livrés à un véritable jeu de langage juridique, avec notamment Me Mayacine Toukara, du côté des prévenus. 

Les avocats de Diombasse Diaw (Mes Ousmane Sèye, Djiby Diallo), accusés par leurs confrères de vouloir profiter de cette histoire pour battre monnaie, veulent coûte que coûte entrer en possession des dix millions que la justice a alloués à leur client. ‘La procédure a coûté à Diombasse plus de dix millions de francs. Il s'est beaucoup appauvri à cause de cette histoire’, se désole Me Djiby Diallo. Diombasse risque de ne pas entre en possession des dix millions que la justice lui a alloués, en cas de destitution de fonction des prévenus. 

C'est tout le sens de l'inquiétude des avocats de la partie civile qui exigent le paiement tous azimuts de cet argent : ‘Les prévenus bénéficient de fonctions nominatives. Ils ne sont pas des fonctionnaires. Le directeur de cabinet du ministre Oumar Sarr, Abdou Aziz Diop, est nommé à des postes politiques et il en a profité pour écraser son adversaire politique’. 

L'affaire Diombasse Diaw, c'est ce scandale politico-sexuel ayant fait l'objet d'une audience spéciale et qui implique les libéraux de Dagana. Dans cette histoire de mœurs, la dame Khadija Mbaye, principale prévenue, est mise sur la sellette de cette histoire de mœurs. La partie civile n'est personne d'autre que Diombasse Diaw. C'est lui qui entretenait des relations intimes au moment où son partenaire filmait la scène avec son téléphone portable, à la grande satisfaction des adversaires politiques du premier nommé. Les images seront ensuite publiées sur la toile. Khadija Mbaye déclare avoir agi sur ordre du ministre de l'Habitat, Oumar Sarr, alors sauvé par son immunité ministérielle. Diombasse Diaw avait porté plainte contre elle et contre Abdoul Aziz Diop, directeur de cabinet du ministre Oumar Sarr qui a été relaxé lors du premier round.L'affaire est mise en délibéré pour un jugement qui sera rendu le 22 août 2011. 
SOURCE: Walfadjri