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Les habitants de l’Unité 13 des Parcelles assainies se sont réveillés, hier, dans l’affliction. Une fille âgée d’un an et demi a été trouvée abandonnée devant le portail d’une maison. L’acte dont on ignore toujours l’auteur défraie la chronique dans cette localité. C’est aux environs de 3 heures du matin que l’enfant, installée dans une bassine, bien couverte avec une serviette, a été déposée devant le portail de la maison.
Selon la dame Ngoné Diop qui assure la garde de l’enfant, pour le moment, les gardiens avaient aperçu la maman de la petite assise toute seule devant la porte de la maison en dorlotant minutieusement l’enfant. Mais, estime-t-elle, ces derniers ne se doutaient point du plan qu’elle mijotait. Pensant qu’elle habitait les lieux et qu’elle était juste dehors à cause de la chaleur, ils ne l’ont pas interpellée quant aux raisons de sa présence sur les lieux à une heure si tardive. C’est quand elle est partie qu’ils se sont rendu compte qu’elle y avait lassé une bassine contenant un enfant et des habits de rechange en loques.
Revenant sur les circonstances dans lesquelles l’enfant été retrouvée seule, à cette heure, elle explique : «C’est vers 3 heures du matin que mon fils, qui revenait de la boutique, m’a secouée en plein sommeil pour me dire qu’une enfant a été abandonnée devant la porte de la maison. Je me suis réveillée en sursaut. Je ne portais même pas d’habits quand je sortis de la maison. Une peur bleue m’avait envahie». Poursuivant, elle dit : «Quand je suis sortie de la maison, j’ai trouvé l’enfant dans la bassine, bien couverte d’une serviette, en train de dormir. Je l’ai prise dans mes bras et j’ai découvert que c’était une petite fille. Elle s’est réveillée quelques minutes plus tard. Je lui ai donné à manger et puis je l’ai portée sur le dos pour lui permettre de se rendormir. J’ai passé toute la nuit avec elle. Le matin, je lui ai donné à manger avant d’aller faire la déposition à la police».
La fillette toute joyeuse dans son nouveau domicile
Trouvée dans la maison de la dame Goné Diop, la fillette, dont l’état-civil reste méconnu, était toute joyeuse. Elle ne démontrait aucune trace ou signe qui faisait douter de son bien-être. Habillée d’une robe de couleur verte, elle courait dans tous les sens et offrait les bonbons qu’elle grignotait. De temps à autre, sur les cuisses de la dame, elle sautillait tout en riant comme si elle était avec sa propre maman. «Depuis qu’elle s’est levée ce matin, elle ne cesse de jouer. C’est une enfant agréable qui ne méritait pas du tout ce qui lui est arrivé», dit Ngoné Diop, d’un ton meurtri.
En attendant que l’enquête ouverte par les hommes du commissaire Sarr de la police des Parcelles assainies porte ses fruits, les commentaires vont bon train dans ce populeux quartier.
SOURCE: LE POPULAIRE