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Cheikh Amadou Tidiane Bâ, un Sénégalais tué dans la nuit du 6 avril à Port Gentil, rappelle les nombreux cas de meurtres de nos compatriotes établis à l’étranger. Un fait qui prend de l’ampleur et pose la sécurité des sénégalais de l’extérieur.
La liste des Sénégalais tués à l’étranger continue de s’allonger de jour en jour. Le meurtre de Cheikh Amadou Tidiane Bâ, originaire de Diourbel, abattu dans la nuit du 6 au 7 avril à Port Gentil, au Gabon, relance le débat sur la sécurité de nos compatriotes en terre étrangère. Auparavant dans ce même pays, dans la journée de 18 mars 2014, Mamadou Diaw, un Sénégalais natif de Kongheul rendait l’âme dans sa boutique. Une semaine avant, un autre fils du pays de la Teranga, Mamadou Diop, subissait les affres de la vie au pays de l’oncle Sam, tué qu’il est par des inconnus à bord de son taxi.
La liste est loin d’être exhaustive. Le 20 décembre 2013, Mame Balla Khoulé s’éteignait loin de son Louga natale, en Italie, surpris dans son commerce par une bande d’agresseur. Un Pays qui a également privé le Sénégal d’un autre fils, Mor Diop Samb, abattu en plein jour par un militant de l’extrême droite italienne Cianluca Casseri. De même, le 1er février 2013, Cheikh Ndiaye tombe dans les rails du métro de Thiseio en Athènes, lors d’une opération de contrôle des policiers municipaux.
Le fils du maire de Louga, Aminata Mbengue Ndiaye est lui aussi mort dans des conditions nébuleuses aux Etats Unis d’Amérique. Pape Khaly Niang aurait été tué lors d’une dispute dans son restaurant par une bale perdue. Deux autres sénégalais on perdu la vie au Royaume chérifien. Pape Moussa Seck, 22 ans ne sortira pas indemne de sa chute du 4 étage. Voulant échapper aux forces de l’ordre ce natif de Mbour a succombé à ses blessures dans la journée du 10 octobre 2013. Le 14 aout de la même année, Pape Ismaïla Faye, 31 ans, est sauvagement agressé à Tanger. Sa famille de Khar Yalla ne l’apercevra pour la dernière fois que dans un cercueil la journée du mardi 20 aout 2013.
La série macabre est loin de se limiter à ces noms. Le 25 mars 2014, Oumar Ly a été tué par bale en Centrafrique.
Considérant ces nombreuses pertes en vies humaines, la question que l’on se pose c’est pourquoi l’Etat ne réagit pas malgré autant de Sénégalais tués? Quid de nos compatriotes incarcérés à l’étranger, dont certains au Etats Unis où la peine de mort est toujours en vigueur? Ce qui est sure c’est que souvent nombres de Sénégalais sont victimes de traques des forces de l’ordre de leurs pays d’accueil. Un problème, non moins important, c’est les agressions dont ils sont souvent victimes. Des actes pas du tout catholiques qui privent le Sénégal de ces fils partis chercher le «bonheur» sous des cieux qu’ils considéraient beaucoup plus clément.
Face à cette situation, le directeur des Sénégalais de l’extérieur, Sory Kaba, soutient que les autorités en charge de la question ont récemment créé une direction de la promotion des Sénégalais de l’extérieur visant à veiller aux droits civiques des citoyens sénégalais établis en terre étrangère. Toutefois, rappelle Sory Kaba, le ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur recommande à tout Sénégalais désireux de s’établir à l’étranger de ne pas choisir les pays en conflit, de se conformer aux règles édictées par le pays d’accueil et d’éviter de s’impliquer dans toute activité pouvant enfreindre à la loi du pays.
source: http://www.sudonline.sn/une-serie-noire-sans-fin_a_18376.html