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Après quatre ans de détention, deux ressortissants turcs qui avaient tenté d’escroquer l’Etat du Sénégal, sont revenus hier au palais de justice pour un procès en appel L’Etat du Sénégal avait réussi à déjouer la tentative d’escroquerie étant l’œuvre de deux ressortissants turcs et d’un Guinéen. Et les prévenus avaient été condamnés à cinq ans ferme et à une forte amende. Quatre ans après, le dossier vient en appel. Mais le procès ouvert hier a été ajourné jusqu’à lundi. Evoqué hier devant la barre de la Cour d’appel de Dakar, le dossier des deux ressortissants turcs accusés d’avoir tenté d’escroquer l’Etat du Sénégal à hauteur de cinq mille milliards de francs Cfa a fait l’objet d’un renvoi au lundi 19 mai 2014. Mehmet Yilmaz et Yahya Sukru Ozavci comparaîtront en état d’arrestation, après quatre ans de détention. Inculpés et placés sous mandat de dépôt par le doyen des juges d’instruction de Dakar, ils étaient condamnés à cinq ans d’emprisonnement ferme par le tribunal correctionnel, lors du premier jugement.
Toujours en première instance, leur complice guinéen, Charles Thomas, avait fait l’objet d’un mandat d’arrêt. Quant à l’expert immobilier Cheikh Sadbou Ndiack, il a été condamné à payer 29 millions à l’hôtel Ndiambour. Courant 2009, ces prévenus s’étaient munis de cinq titres au porteur, d’un milliard 500 millions d’euros l’unité en se présentant à des autorités de l’ancien régime libéral, en qualité d’hommes d’affaires. Ils se faisaient passer pour des représentants des intérêts de la Bedford international financial group, filiale de la Bedford international financial corporation qui sont des sociétés basées sur le continent américain, notamment au Canada (Ottawa) et en Colombie (Bogota). Selon les éléments du dossier, «les titres au porteur sont des documents attestant de l’existence de fonds et portent la signature du Docteur Berdik-Albert Zvonko, Président du groupe financier». Il ressort de l’accusation que les turcs avaient pu entrer en contact avec les autorités sénégalaises, par le biais d’un ex-sénateur. Dans cette histoire d’escroquerie, l’ancien régime libéral avait failli tomber dans les mailles des escrocs présumés.
L’Apix, le ministère de l’Economie et des Finances de l’époque et d’autres autorités étatiques avaient alors entamé les démarches pour entrer en possession de l’argent pour ensuite l’investir dans des projets. Avec notamment la construction d’un gazoduc, d’une unité de production de pétrole, de la réalisation d’une ligne ferroviaire entre le Sénégal et la sous-région, de compagnies aériennes et de services aéroportuaires, etc. Toujours dans ce sillage, il a été dans la volonté des dignitaires de l’ancien régime la construction de logements sociaux. Mais, les autorités sénégalaises ont été sauvées par la France via Interpol. Un avertissement de la Douane française avait permis au Sénégal de se rendre compte qu’il s’était agi d’une pure opération d’escroquerie.
Pape NDIAYE
SOURCE:http://www.walf-groupe.com/actualites/939-escroquerie-au-prejudice-de-l-etat-du-senegal