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Le médecin de la poste n’est pas encore sorti de l’auberge après ses démêlés avec la justice provoqués par une plainte de Mame Diarra Bousso Thiam. Il a été jugé hier en appel et sera édifié sur son sort le 18 juillet. Et le Parquet général a requis à l’endroit du prévenu 6 mois assortis de sursis.
Le médecin de la poste, Pape Moumy Diagne, n’est pas encore sorti d’affaire. Il était hier devant la Cour d’appel pour répondre du délit présumé d’harcèlement sexuel et voie de fait. Bref, une tache noire sur la blouse blanche du toubib qui a été traîné en justice par Mame Diarra Bousso Thiam. Lors du procès, le Parquet général a demandé l’infirmation du premier jugement qui l’avait relaxé, la disqualification des délits d’harcèlement, de voie de fait en attentat à la pudeur. Il a, en définitive, requis sa condamnation à six mois assortis de sursis.
Le Parquet général pense qu’il n’y a pas de preuves formelles. Et pour asseoir sa culpabilité, il s’est basé sur les conversations téléphoniques entre les deux parties. Le prévenu, dans sa déposition tout comme à la barre du Tribunal des flagrants délits, avait soutenu que ses actes avaient porté sur des questions médicales. Mais en exploitant ces conversations téléphoniques, d’après le Procureur général, il s’est avéré que les actes posés par Pape Moumy Diagne n’avaient rien de professionnel. «Elles étaient plutôt sentimentales», dit-il. L’exploitation de cette conversation téléphonique a permis de créer un document de 24 pages qui a été versé au dossier.
Pour étayer ses propos, le ministère public remonte jusqu’en 1998. A l’époque, dit-il, le médecin avait fait la connaissance de Mame Diarra Bousso Thiam et entretenait des sentiments amoureux à son endroit. «Ce sentiment d’amour ne l’a pas quitté même quand il a revu la dame en 2008 alors qu’elle était dans les liens de mariage», dit-il. Profitant d’une visite médicale effectuée par la plaignante dans son cabinet en 2012, il a, rappelle le Parquet général, posé une première fois son front contre celui de la plaignante avant de procéder une seconde fois à des attouchements. C’est sur la base de ces conversations que l’avocat général a fondé son réquisitoire.
Enregistrement sonore
Les avocats de la partie civile ont abondé dans le même sens. Selon Me Bourso Pouye, qui a rappelé les propos du commandant de la Section recherches, «la substance de l’enregistrement sonore confirme l’aveu du médecin». Pour elle, la vérité a été masquée par des artifices du médecin à savoir «les actes médicaux». En écoutant l’enregistrement sonore, poursuit l’avocate, l’on se rend compte que le médecin avait de mauvaises intensions. Elle a plaidé la condamnation en réclamant 100 millions de francs à titre de dommages et intérêts. Pourtant, en première instance, les avocats de la partie civile avaient demandé 50 millions de francs.
Me Massokhna Kane, un des avocats de la défense, a demandé d’écarter le procès-verbal sur l’enregistrement sonore. Car, pour lui, « «il a été produit un an après le premier jugement». De l’avis de l’avocat, «c’est un procès des rumeurs, on a essayé de traiter le médecin de bandit dans la seule intention de nuire à sa personne et d’affecter son pèlerinage à la Mecque». Me Massokhna Kane reste convaincu que les actes posés par son client sont des actes médicaux. En définitive, il a condamné du comportement du mari de la dame. En fait, après une première consultation, Mame Diarra Thiam avait confié à son époux que le médecin s’était mal comporté à son égard. Mais au lieu de la dissuader de ne pas y retourner pour une autre consultation, raconte-t-il, il lui a plutôt suggéré d’amener avec elle un enregistreur afin de recueillir leur conversation. C’est l’exploitation de cette discussion qui a permis de créer un document de 24 pages qui a été versé au dossier. L’avocat, qui n’a pas apprécié ce comportement du mari, a plaidé la confirmation. Le verdict sera rendu le 18 juillet.
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.SOURCE :http://www.lequotidien.sn/index.php/component/k2/item/31865-tribunal-harc%C3%A8lement-sexuel-et-voie-de-fait--6-mois-avec-sursis-requis-contre-le-m%C3%A9decin-de-la-poste
TRIBUNAL - Harcèlement sexuel et voie de fait : 6 mois avec sursis requis contre le médecin de la poste
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