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L’important dispositif sécuritaire mis en place par les forces de l’ordre, au deuxième jour du procès de Karim, jugé pour enrichissement illicite, a occasionné des dysfonctionnements au Palais de Justice de Dakar, hier, lundi 4 août. Des lacrymogènes ont été tirés, pour repousser les pro-Karim, massés devant la porte, occasionnant deux évanouis, toutes des femmes, ainsi qu’une interpellation d’un militant du Parti Démocratique Sénégalais (Pds) a été noté.
Contrairement à la première journée (31 juillet) du procès de Karim Wade, poursuivi pour enrichissement illicite par la Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite (Crei), hier, lundi 4 août, la deuxième journée a été quelque peu mouvementée. Les partisans et sympathisants du fils de l’ancien Président de la République du Sénégal, notamment de ceux d’Abdoulaye Wade, vêtus pour la plus part en blanc, sont venus beaucoup plus nombreux soutenir leur leader politique. Massés devant le Palais de Justice de Dakar, car interdits d’accéder à l’intérieur du haut lieu de la justice sénégalaise, ces derniers scandaient des slogans hostiles au pouvoir.
Ils réclamaient ainsi la libération du détenu le plus célèbre du Sénégal, car étant «innocent» à leurs yeux. Des propos qui ont fait déborder le vase de patience des forces de l’ordre, qui ont dû faire usage de leurs bombes lacrymogènes pour repousser les pro-Karim, devenus de plus en plus «radicaux» et «menaçants». Un désordre total s’en est suivi occasionnant deux évanouissements, toutes des femmes du Parti Démocratique Sénégalais (Pds). Un pro-Karim, vêtu d’un boubou blanc, a été interpellé et conduit au poste de police de la Médina par les éléments de la police, pour avoir voulu leur jeter des pierres. Pour parer à toute éventualité, les barrières ont été repoussées loin de la devanture du Palais de Justice.
Par conséquent, entrer au tribunal, a été un casse tête chinois pour les autres usagers des lieux, venus répondre à des rendez-vous, ou pour chercher des papiers administratifs. L’accès dans l’enceinte du Palais de Justice de Dakar, a été même refusé aux journalistes après l’incident. De très longues files d’attentes ont été ainsi formées au niveau des barrières, tout comme devant la porte principale du Palais de Justice, ainsi qu’à l’intérieur de la Cour avant d’accéder au hall. Une situation qui a occasionné de longues heures d’attentes sous le chaud soleil, sous le regard vigilant des éléments du Groupement Mobile d’Intervention (Gmi), qui filtraient toutes les entrées. Les usagers, mécontents de ce traitement, ont préféré prendre leur mal en patience, par peur de se faire expulser des rangs. Aucune personne n’a voulu se prononcer à cause de la présence des forces de l’ordre. Toutefois, pouvait-t-on lire sur les visages la fatigue, la colère, l’impatience, de même que l’incompréhension des usagers venus nombreux dans la matinée du lundi.
Quant aux militants et sympathisants du Pds, ils se sont résignés à se trouver des endroits ombragés pour attendre patiemment les résultats du procès de leur leader, poursuivi par la Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite (Crei). Assis à même le sol, certains sur des pages de journaux, d’autres sur du papier hygiénique, ils épiloguaient sans fin sur le dossier de Karim.
Une attente très longue, qui a découragé plus d’un hier au tribunal, obligeant certains pro-Karim à rebrousser chemin avant même la fin de l’audience de la deuxième journée, renvoyée à aujourd’hui, mardi 5 juillet.
source :http://www.sudonline.sn/deuxieme-jour-mouvemente_a_20242.html