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Trois gendarmes devront répondre ces jours-ci devant le procureur de la République. Une plainte a été déposée hier contre ces hommes en bleu. Ils sont poursuivis pour menaces de mort et soustraction de fonds estimés à plus de 2,5 millions de francs au préjudice de Armando Formoso Ubanco établi au Portugal. Les faits se sont produits le 13 novembre vers les coups d’1 heure du matin à l’aéroport. Les gendarmes, prédisposés à la garde, avaient constaté que le sieur Armando qui venait de l’Europe avait trop duré dans le hall de l’aéroport. En fait, le plaignant attendait son épouse qui devait venir le chercher.
Et comme elle avait accusé du retard, il faisait des petits pas en attendant son arrivée. Mais les gendarmes, qui le regardaient poiroter sur les lieux, lui ont demandé de les suivre vers le parking. «Ils m’ont conduit vers le parking. Nous étions entre deux véhicules. L’un d’eux a arraché de mes mains le passeport que je détenais. Ils m’ont réclamé la somme de 100 000 francs pour recouvrer la liberté sous le prétexte que le passeport ne pouvait pas être valide parce que j’avais une pièce d’identité expirée», a relaté dans la lettre plainte Armando F Ubanco qui dit avoir opposé un refus à leur requête. Et face à cette résistance, poursuit-il, «les gendarmes m’ont forcé à ouvrir mon sac à main en m’abreuvant d’injures». C’est ainsi que, ajoute-t-il, deux gendarmes «se sont acharnés sur moi», en menaçant de le tuer s’il n’obtempérait pas. Ce qui l’a poussé à ouvrir son sac et sortir son portefeuille qui contenait de l’argent. «L’un d’eux, le plus élancé et de teint noir, m’a soutiré les 2 500 euros qui se trouvaient sur la grande fente», informe-t-il.
Certaines personnes qui regardaient de loin la scène, voulaient en savoir plus, mais elles n’osaient pas trop s’avancer. Un taximan, qui voulait voler à son secours, a été vite chassé par les trois gendarmes. Et après avoir terminé leur sale besogne, les hommes en bleu ont hélé un taxi en forçant l’étranger à monter à bord et à vider les lieux. Mais c’était peine perdue avec Armando F. Ubanco. Le lendemain matin, il est revenu sur les lieux en compagnie d’un de ses frères, Laurent Basse.
Les taximen qui squattent les lieux l’ont rapidement reconnu. Ils l’ont aidé en appelant le commandant de compagnie pour lui faire part de la situation. Confronté aux gendarmes qui étaient de service ce jour, le Portugais n’a pas eu de la peine à les reconnaître. D’ailleurs, un certain Sarr, qui s’est déclaré témoin de la scène, a aussi déclaré qu’il avait reconnu les trois gendarmes en question. Mais ce qui paraissait bizarre aux yeux du plaignant, c’est que quand il est retourné lundi 17 novembre à l’aéroport, il a été informé que le dossier a été transféré à la Section de recherches de Dakar. Alors que le commandant de brigade qu’il a approché par la suite, lui a fait savoir qu’en réalité le dossier était entre leurs mains et qu’ils s’en occupaient. Jusqu’au moment où il déposait la plainte au Parquet, aucune avancée significative n’a été remarquée sur cette affaire. Pis, aux dernières nouvelles, les éléments en cause ont été envoyés à la Légion d’intervention de Mbao.Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
source:http://www.lequotidien.sn/index.php/societe/item/36983-trois-gendarmes-au-banc-des-accus%C3%A9s--armando-formoso-ubanco-les-poursuit-pour-agression-et-vol
Trois gendarmes au banc des accusés : Armando Formoso Ubanco les poursuit pour agression et vol
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