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La jeunesse de Yeumbeul Nord dit niet au morcellement du terrain de foot situé derrière le camp militaire. Ils ont tenu un rassemblement sur ce site pour indiquer que ce terrain a fait l’objet d’une délibération de l’équipe municipale sortante pour l’érection d’un terrain municipal. Tout à l’opposé du promoteur du site en question qui affirme mordicus que le terrain lui appartient.
Face à la presse, ces jeunes membres d’associations sportives ou d’associations de développement de la localité, se sont érigés en sentinelle face à la « prédation » foncier. A en croire Matar Fall, président de la zone 8 de Yeumbeul, des gens tapis dans l’ombre, s’agitent nuitamment sur le site en vue de le morceler. Et de poursuivre : « Yeumbeul n’a pas de terrain .c’est le seul espace qui nous reste .Nous sommes prêts à aller jusqu’au bout pour conserver ce terrain qui nous a été cédé par délibération du conseil municipal sortant ».
Dans la foulée, Matar Fall a invité l’actuelle équipe municipale à la continuité des projets et programmes. « Nous voulons que cette délibération voit le jour définitivement. Parce qu’il y a des gens qui veulent profiter de cette transition pour essayer d’accaparer le terrain. Ce sont des choses que nous n’accepterons pas, que la jeunesse de yeumbeul va refuser. ». Dans la foulée, le président de And Takhawou Yeumbeul a embouché la même trompette pour décrier cette situation : « on ne peut pas accepter que toute l’assiette foncière de Yeumbeul soit bradée. C’est le seul terrain qui nous reste , vocifère Louis Gomis.
L’ancien maire de la commune est également entré dans la danse en se rangeant du côté des populations, lui qui avait eu des déboires juridiques avec le promoteur indexé dans cette affaire. « Nous avions délibéré pour un stade municipal ». Et de renchérir : « le préfet a approuvé la délibération contrairement à ce que avance l’actuel maire qui soutient que la délibération n’est pas valable. Ce terrain appartient à la jeunesse de Yeumbeul », a martèle le maire en guise de soutien à la jeunesse.
Pour sa part, le promoteur Cheikh Bamba Sall a dégagé en touche toutes ces accusations. « J’ai un titre foncier .On est dans un pays de droit .Ceux qui s’agitent font du bruit pour rien. Je sais qu’il y a des gens derrière ces jeunes. Il s’agit de gens qui ont construit dans l’emprise de mon terrain et dont l’acquisition de leur terrain est flou ». Et de renchérir : « Ils s’agitent contre contre qui ? Et dans quel but ? On ne peut pas construire un stade sur un hectare. Il y a des non-dits ».
source:http://www.sudonline.sn/jeunes-et-promoteurs-a-couteaux-tires_a_22125.html
