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JAXAAY – COUPS MORTELS B. Sow, accusée d’avoir tabassé à mort sa fille adoptive

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violé-et-tuée

L’OBS – La police de Jaxaay a conduit au parquet, hier vendredi, une jeune dame du nom de B. Sow, accusée d’avoir tabassé à mort sa fille adoptive. Un décès que la jeune dame a dans un premier temps cherché à présenter comme une mort naturelle, avant d’être confondue par les conclusions du médecin-légiste.

Une affaire d’homicide qui continue de faire grand bruit dans la commune de Jaxaay. Une commune majoritairement habitée de populations déplacées de la banlieue de Dakar (Pikine et Guédiawaye essentiellement), à la suite des inondations survenues dans cette zone en 2005. C’est dans cette commune de Jaxaay, précisément à l’Unité 19, que s’est déroulée la bastonnade en règle qui a entraîné la mort de la petite F. D. à peine âgée de 3 ans.

 

De son vivant, F. D. a connu deux «mamans»: Une mère biologique, la dame A. Bâ et une maman adoptive B. S. En effet, elle est née d’un premier mariage de son père P. Diouf avec la dame A. Bâ. Un mariage qui malheureusement a volé en éclats alors que F. D. venait de boucler la première année de sa vie qui sera hélas très courte. Lorsqu’elle a été sevrée, sa mère n’a pas hésité à la remettre à son père, entre-temps remarié à une autre dame : B. Sow. Ce fut hélas le début d’une vie cauchemardesque pour la petite F. D. Après avoir menacé de quitter son ménage du fait de la seule présence de F. D. sa maman adoptive B. Sow s’est ravisée, se promettant secrètement de faire vivre l’enfer à la petite F. D. Dans l’esprit de B. Sow, jalouse comme il n’est pas permis, la seule présence de la gamine dans son ménage suffit à rapprocher son époux P. Diouf de son ex-épouse A. Bâ, mère de F. D. Le calvaire de la gamine va durer 2 années pendant lesquelles, à l’insu de son père, elle est régulièrement violentée par sa mère adoptive. Et ce sont les parties sensibles du corps de l’enfant qui sont ciblées par B. Sow qui souvent n’hésite pas à cogner la tête de l’enfant contre un mur. Ces derniers jours, un individu assiste aux violences exercées sur l’enfant. Naturellement, ne pouvant plus supporter ces violences répétées, la gamine dont la santé est devenue fragile, tombe régulièrement malade et sombre dans le coma, après avoir subi une nouvelle correction.

 

 

Elle est acheminée à l’hôpital de Pikine par son père qui jusque là ignorait tout des sévices que son épouse faisait subir à sa fille. Très affectée, F.D décède quelques heures après son hospitalisation. On conclut alors «à une mort naturelle» et toute la famille s’attèle aux préparatifs pour l’inhumation de la défunte fillette. C’est alors qu’intervient un individu qui, soupçonnant une mort violente suite à des coups, avise, sous le couvert de l’anonymat, la police de Jaxaay. Le commissaire Lansana Traoré se saisit de l’affaire et s’oppose à l’inhumation de la fillette. Ceci, après avoir instruit les responsables de l’hôpital de Pikine de ne point restituer le corps à la famille. Sous sa conduite, un médecin-légiste est réquisitionné aux fins d’autopsie à l’hôpital A. Le Dantec. Après diagnostic, le médecin-légiste conclut que la mort de la fillette est due à «un traumatisme crânio-encéphalique avec fractures et hémorragie interne liés à un choc violent sur un plan dur». Des conclusions qui ne font planer aucun doute sur la mort violente de la petite F. D. Incriminée, B. Sow 19 ans est interpellée. Face aux enquêteurs, elle n’a pu prouver son innocence et à la faveur des indices l’accablant, B. Sow est arrêtée, puis déférée hier au parquet pour le crime de «coups mortels».

Alassane HANNE 

 

source:http://www.gfm.sn/jaxaay-coups-mortels-b-sow-accusee-davoir-tabasse-a-mort-sa-fille-adoptive/