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Cet homosexuel (voir vidéo), surpris en pleins ébats dans un quartier de Dakar, a été sévèrement tabassé par des jeunes. Un a passé un sale quart d'heure (comme vous le voyez sur cette vidéo) et n'a dû son salut qu'à la clairvoyance de certaines personnes trouvées sur les lieux, qui ont tout fait pour qu'il soit acheminé à la gendarmerie.
Une bonne idée, car si l'homosexuel tombe sous le coup de la loi n° 66-16 du 1er février 1966 repris par l’article 319 alinéa 3 du Code pénal qui punit d'un emprisonnement d'un à cinq ans et d'une amende de 100.000 à 1.500.000 francs, «quiconque aura commis un acte impudique ou contre nature avec un individu de son sexe», ceux qui le tabassent et le blessent peuvent être poursuivis pour coups et blessures volontaires, aucune personne n'ayant le droit de faire justice elle-même.
Le Code pénal sénégalais dispose, en effet, que les coups sont dits volontaires lorsque leur auteur a eu la volonté de commettre un acte violent. Les coups et blessures volontaires (Cbv) visent donc les actes qui portent atteinte à l'intégrité physique d'un être humain, mais aussi les atteintes psychologiques. C’est ainsi qu’une personne est responsable de toutes les conséquences de son acte, y compris de celles qu'il n'a pas souhaité dès lors qu’il a eu la volonté, dès le départ, de commettre un acte violent. C'est le cas, par exemple, lorsque la personne, en cherchant à faire peur à quelqu'un ou à l'intimider, la blesse. Ainsi, suivant les dispositions de l’article 294 du Code pénal tout individu qui, volontairement, aura fait des blessures ou porté des coups ou commis toute autre violence ou voie de fait sera puni d'un emprisonnement d'un an à cinq ans et d'une amende de 20.000 à 250.000 francs.