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L’après-midi d’hier, mercredi 8 juillet, et ce, jusqu’au crépuscule, a été celle de toutes les paniques dans la commune de Samsamba et environs. Et pour cause, les gendarmes et des éléments du maquis ont échangé des coups de feu pendant plus d’un tour d’horloge. Les premiers cités ont été alertés de la présence des rebelles dans la zone et qui auraient pris en otage des civils. Une fois sur les lieux, ils tombent, nez-à-nez, sur des rebelles et il s’en est suivi des tirs aux fusils automatiques. Les civils ainsi libérés affirment être pourchassés par les hommes de Salif Sadio qui s’opposent à l’exploitation du bois quoique détenteurs d’un permis de coupe.
C’est en effet dans les forêts de Koling, non loin de Sansamba, qu’ont eu lieu les échanges de tirs à l’arme automatique hier, mercredi 8 juillet, entre quatre des hommes supposés appartenir à la faction rebelle du chef de guerre Salif Sadio et les gendarmes de la brigade territoriale de Sédhiou. Vers 16 heures, selon nos sources, ces derniers ont reçu des renseignements faisant état de la présence rebelle dans le secteur de Sansamba. Une fois sur les lieux, les hommes du commandant Moussa Ndiaye font face à un groupe d’hommes, bien armé en fusils de guerre et de pistolets, d’après une source bien au fait de la situation. Et, spontanément, ils ont ouvert le feu par des tirs de sommation. La riposte fut automatique suivi de la retraite des hommes du maquis en direction du Sud.
Depuis le milieu de la matinée, le même jour, les assaillants avaient fait prisonniers une dizaine d’individus ayant installé leur base à Koling avec deux camions pour y couper du bois. Ce à quoi s’opposeraient les hommes de Salif Sadio dont la base se trouve dans le secteur Sud de Goudomp frontalier à la Guinée Bissau. Une autre source précise que les exploitants de bois venus de la scierie de Diagnon, dans le département de Ziguinchor, avaient été chassés par ces mêmes éléments de Salif Sadio, il y’a quelques mois et qui les surveillent contre toute exploitation du couvert végétal en Casamance.
A signaler qu’aucune victime, de part et d’autre, n’est signalée durant ces échanges de coups de feu, mais les tirs inhabituels dans une forêt silencieuse du Diassing ont replongé les habitants de la zone dans un affolement indescriptible. Les gendarmes ont tout de même réussi à s’emparer de leurs motocyclettes et libérer les prisonniers civils qui ont été ensuite entendus à la brigade de gendarmerie sur ces faits auxquels ils sont mêlés. Les prochaines heures nous en dirons plus.
source/ http://www.sudonline.sn/des-trafiquants-de-bois-pris-en-otage-les-hommes-en-bleu-reprennent-le-controle_a_25317.html
