Le procès de l’ex-sénatrice libérale, Aïda Ndiongue, jugée pour voies de fait, injures, menaces de mort par le Tribunal correctionnel de Dakar, s’est finalement tenu hier. 6 mois de prison avec sursis ont été requis à l’encontre de la responsable du Pds. Elle sera fixée sur son sort le 1er juillet prochain.
«Je l’ai giflé, mais je ne l’ai jamais menacé de mort. J’étais hors de moi, en colère.» Cette déclaration, sortie du bout des lèvres par l’ex-sénatrice libérale, Aïda Ndiongue, attraite pour voies de fait, injures et menaces de mort, est assez révélatrice du déroulement des faits. Même si les versions, censées raconter la genèse du contentieux, se cofondent quelque peu et s’entrechoquent. A la barre, la partie civile, Kalifatoulaye Coulibaly, accuse virulemment : «Elle (Aïda Ndiongue) m’a insulté de mère, avant de me gifler».