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Dakar a abrité hier, vendredi 22 juin, la 3e édition de la conférence internationale Africa Convergence portant sur le thème : « Attractivité, transformation et émergence : le trio gagnant de l’exécution stratégique ». Présentant une communication lors des panels, le philosophe Souleymane Bachir Diagne, professeur à l’université de Columbia, a invité les Etats africains à relever le défi de la stabilité pour être un espace attractif pour les investisseurs. «Les investissements détestent les incertitudes. Il y a de l’incertitude inhérente aux affaires mais les incertitudes qui seraient liées à des changements politiques effrayent l’investissement.
C’est la raison pour laquelle la stabilité est importante pour que l’Afrique soit un espace attractif pour les investisseurs ». C’est l’avis du philosophe Souleymane Bachir Diagne. Il s’exprimait hier, vendredi 22 juin, lors d’un panel organisé en marge de la 3e édition de la conférence internationale Africa Convergence qui avait pour thème: «Attractivité, transformation et émergence. Le trio gagnant de l’exécution stratégique ».
Selon le professeur à l’université de Columbia, la démocratie est la meilleure forme de stabilité pour un pays. « La démocratie, c’est l’idée qu’il y a des règles et que ces règles vaillent. Par conséquent, les investisseurs trouveront attractif un espace où les règles du jeu sont claires et que surtout le temps ne changera rien à la forme. La démocratie est un facteur important dans l’attractivité d’un espace donné pour les investisseurs », a-t-il soutenu.
Interpellé sur l’idée d’une économie islamique, Souleymane Bachir Diagne s’est dit d’avis que les Musulmans doivent se mettre à l’heure des exigences du monde. Pour lui, l’Islam a été toujours une religion emprise sur le monde, car étant une religion qui est née comme la volonté d’inscrire la justice sociale dans le monde. « L’islam est née dans une société où régnait la loi tribale qui était en quelque sorte la loi du plus fort. Elle est née comme une exigence de justice sociale. Nous devons trouver à chaque génération et dans toutes les circonstances historiques, ce que demande cette exigence de justice sociale. C’est la raison pour laquelle l’alternative d’islamiser l’économie ou faire une économie islamique ne jouera pas », défend-t-il. Et de poursuivre : « Il suffit que l’Islam garde sa propre orientation, sa propre boussole de la justice sociale pour savoir s’inscrire dans les temps qui changent. C’est le défi auquel les sociétés musulmanes sont confrontées. Elles ont dans leur religion toutes les outils pour y faire face ».