Assemblée des Conseils économiques et sociaux d’Afrique : L’emploi des jeunes au menu des débats

En assemblée générale depuis hier à Dakar, l’Union des Conseils économiques et sociaux et institutions similaires d’Afrique (Ucesa) réfléchit sur la problématique  de l’insertion socioprofessionnelle des jeunes du continent. « Quel système éducatif pour favoriser l’insertion professionnelle des jeunes en Afrique ? » C’est est le thème sur lequel Mme Aminata Tall, la présidente du Conseil économique, social et environnemental (Cese) et ses collègues venus de 12 pays africains dont l’Algérie, le Bénin, le Burkina Faso, le Burundi, le Congo, la Côte d’Ivoire et le Maroc vont débattre. « C’est un moment d’échanges et de partage qui nous permettra de renforcer nos capacités à travers nos réflexions et nos expériences », a déclaré Mme Tall qui est la présidente en exercice de l’Ucesa à l’ouverture des travaux qui a eu lieu hier. L’objectif de ce thème « est de réfléchir sur l’adéquation entre le système éducatif en Afrique et le marché du travail et de voir quel système serait le plus indiqué pour faciliter l’insertion socioprofessionnelle des jeunes à travers le continent ». 

Cette démarche est en phase avec les missions des Conseils économiques et sociaux. « Notre union continentale est une pierre de plus apportée à l’édifice de l’unité et du développement de l’Afrique », a justifié Mme Aminata Tall. La présidente du Cese a souligné que les Conseils économiques et sociaux et institutions similaires sont des assemblées consultatives d’excellence qui méritent respect et considération, car leurs avis et recommandations proviennent de personnes de terrain ayant capitalisé une très grande expérience. « Chacun des Conseils économiques et sociaux et institutions similaires composant notre union est le reflet en miniature de la masse laborieuse de son peuple, parce que ses membres sont l’émanation de toutes les couches socioprofessionnelles du pays », a souligné la présidente. Mme Aminata Tall a ajouté que les institutions font souvent office de  passerelle entre le peuple et les politiques. « A même de réveiller la conscience citoyenne pour un développement inclusif, elles sont des interlocutrices et des partenaires de choix pour les gouvernements, les parlements et les populations », a indiqué la présidente du Cese.