Les perturbations notées sont le fait d’un groupuscule d’étudiants regroupés dans un collectif dénommé « Master pour tous ». Ils revendiquent l’admission de tous les titulaires d’une Licence en Master. Pour se faire entendre, en plus du blocage des cours, ils ont empêché la tenue de trois examens aux départements de Sociologie, de Linguistique et de Géographie. « Le Lmd est entré en vigueur depuis 2010, mais nous avons préféré attendre que ceux qui étaient en première année à l’époque arrivent en Licence pour commencer la sélection. Donc, il y a eu trois années de transition », a expliqué le Doyen de la Faculté des Lettres. C’est ainsi qu’un certain nombre de critères d’admission ont été arrêtés de concert avec les chefs de départements et les responsables de Master. Le premier a trait au parcours de l’étudiant qui, en principe, doit boucler la Licence en trois ans. « Si l’étudiant fait trois ans, il est éligible parce qu’il a fait la durée minimale. S’il fait quatre ans, il est quand même éligible. S’il a fait cinq ans, on regarde s’il a eu durant son cursus des mentions, et sur cette base il peut être éligible. C’est sur cette base et en tenant compte de la capacité d’encadrement qu’on sélectionnera les meilleurs », a affirmé le Pr Sow.
Elhadji Ibrahima THIAM
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