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C’est la pagaille à la gare des Baux Maraîchers. En grève depuis mercredi pour protester contre l’exception accordée aux «horaires», les transporteurs ont utilisé leurs muscles pour se faire entendre. Hier, les jets de pierre ont rythmé l’après-midi des travailleurs. Jusqu’à l’Autoroute à péage, on a ressenti le grabuge.
Les autorités sont finalement montées au créneau pour essayer de mettre fin à cette anarchie qui a escorté l’ouverture de la gare.
Le Centre exécutif des transports urbains de Dakar (Cetud), épicentre des visites techniques, a servi de créneau au ministère des Transports pour réagir à la grève des transporteurs qui dénoncent le fonctionnement de la gare des Baux Maraîchers. Le directeur général du Cetud, Alioune Thiam, a analysé froidement la situation en s’excusant presque des désagréments causés aux populations. Mais, il reste lucide devant la situation : «C’est une situation déplorable qui paralyse le système de transport dans l’agglomération de Dakar. Nous déplorons le fait que ces transporteurs aient observé ce mouvement d’humeur même si nous le comprenons.»
Le Cetud menace
Par ailleurs, il soutient que les autorités s’étaient engagées à prendre les dispositions nécessaires pour régler certains détails comme la persistance des «horaires». Alors que l’ouverture de la gare devait occasionner leur fermeture. Pour ces transporteurs qui refusent de pendre départ à la gare, principal motif de grève des conducteurs, Alioune Thiam explique que la «gare offre toutes les garanties et les commodités pour permettre le plein exercice de ces types de véhicules». En revanche, il explique aux transporteurs qu’il leur revient «de voir le moment opportun et le temps adéquat pour prendre les mesures nécessaires. Mais en tout état de cause cela est en train de se faire». Pour permettre aux Sénégalais de vaquer librement à leurs occupations, il exhorte les grévistes de «reprendre dans les plus brefs délais», la direction des véhicules. «Nous avons préféré instaurer un climat de dialogue avant de recourir à l’ultime force. Maintenant, il s’agit de faire respecter l’ordre», tonne Alioune Thiam.
Par ailleurs, il a tenu à souligner que l’Etat autorise «à tout un chacun, de mettre sur pied une gare routière privée conformément à l’arrêté ministériel n°3460 datant du 13 avril 2013 portant réglementation des gares routières de transports publics de voyage». «Il y a, dit-il, des conditions à remplir.»
Stagiaire
source:http://www.lequotidien.sn/index.php/component/k2/item/35320-pagaille-%C3%A0-la-gare-routi%C3%A8re--c%E2%80%99est-pas-beau-mara%C3%AEchers
Pagaille à la gare routière : C’est pas beau... maraîchers
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