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Me Seydou Diagne, à l’image de ses autres confrères de la défense, persiste dans sa requête et demande un jugement du journaliste Cheikh Diallo, pour faux témoignage. Aussi, a-t-il plaidé pour l’application de l’article 443 du Code de procédure pénale.
Revenu à la barre, hier pour comparaître en tant que témoin, l’ex-directeur général de Cd Média groupe, soumis au feu roulant d’un des conseillers de Karim Wade en occurrence Me Seydou Diagne, s’est montré imperturbable. En effet, cet avocat de la défense qui, dans les déclarations de Cheikh Diallo, dit avoir soulevé «14 points de contradictions» dont il en retient 8, a demandé à ce que les greffiers, par le biais de la cour, en tiennent comptent. Sur ce, il interpelle la cour en ces termes : «Je vous demande l’application de l’article 443 du Code de procédure pénale (Cpp), qui stipule qu’en cas de fausses déclarations, le témoin pourrait être attaqué en justice. Ainsi, je demande à la cour de se prononcer.»
Suite à cela, l’ex-conseiller en communication de Karim Wade, qui, d’ailleurs, ne fait pas dans la dentelle, a rappelé à ce dernier (Me Seydou Diagne) qu’il n’y a aucune contradiction dans ses propos et que du moins : «C’est votre commentaire.»
Pour sa part, Me Seydou Diagne lui demande de s’expliquer sur la contradiction suivante : «Vous avez soutenu à l’enquête préliminaire que c’est Karim Wade qui a commandé les matériels de radio afférents au fonctionnement de l’entreprise Cd Média Groupe alors que le transitaire Mamadou Amar dit que c’est vous qui les avez commandés.»
Sans faiblir, Cheikh Diallo rétorque : «Je ne peux commander un matériel dont je ne connais l’origine. C’est vrai que c’est moi qui ai reçu le matériel mais c’était sous l’ordre de Karim Meïssa Wade. En plus, Mamadou Amar serait incapable de justifier que c’est bien moi Cheikh Diallo qui ai commandé ce matériel qui provient d’ailleurs d’Italie passant par Belgique pour enfin atterrir au Sénégal», souligne–t-il.
Ne lâchant pas prise, le conseil de Wade-fils, toujours dans sa lancée de soulever des contradictions, demande de manière cocasse à l’ex-Dg de Cd Média : «Et comment il se trouve que votre nom figure dans les dossiers pour l’acquisition dudit matériel ?» Et ce dernier de répondre : «C’est tout à fait normal qu’en tant qu’actionnaire de ladite société et par ailleurs directeur général que le matériel radio soit à mon nom.» Mais, précise-t-il : «C’était toujours sous les ordres de l’ex-ministre.»
Voulant mordicus faire mordre à Cheikh Diallo l’hameçon, Me Seydou Diagne revient à la charge. Cette fois-ci, il l’interpelle en ces termes : «Vous avez dit devant la Crei que vous êtes un prête-nom dans le but de restituer. Quelle est la date de restitution ?» A ce propos, Diallo ressasse avec véhémence : «Je suis l’exemple typique de prête-nom, d’autant plus l’entreprise porte mes initiales. Cependant, le prête-nom dans le but de restituer colle pile poil à Patrick William», martèle-t-il.
C’est ainsi que l’audience a été suspendue, mais elle sera reprise aujourd’hui à 10 heures, a rappelé la cour avec toujours à la barre le témoin Cheikh Diallo.Stagiaire
source: http://www.lequotidien.sn/index.php/politique/item/35964-relevant-des-contradictions-dans-les-d%C3%A9clarations-du-t%C3%A9moin-cheikh-diallo--me-seydou-diagne-demande-l%E2%80%99application-de-l%E2%80%99article-443-du-cpp
Relevant des contradictions dans les déclarations du témoin Cheikh Diallo : Me Seydou Diagne demande l’application de l’article 443 du CPP
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