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L’Autorité de régulation des marchés publics (Armp) freine la délégation générale pour l'organisation du 15ème sommet de la Francophonie (Dgf). La structure dirigée par Jacques Habib Sy, qui voulait passer un marché par entente directe, a vu l’autorité de régulation des marchés publics lui opposer un refus catégorique.La Dcmp: «L'urgence impérieuse invoquée n'est pas avérée»
En effet, selon les informations recueillies par Seneweb, le délégué général, Jacques Habib Sy, qui avait vu la Direction centrale des marchés publics (Dcmp) apposer un avis négatif à sa requête de conclure par entente directe un marché relatif à l'audit environnemental du centre de conférence de Diamniadio avec le groupement Hpr Ankh Consultants/Maxen, s’est ensuite tourné vers l’Armp pour demander arbitrage. Le Délégué général expliquait dans sa requête le caractère obligatoire de la prise en compte de l'environnement pour la construction d'édifices tel que le centre de conférence de Diamniadio sur l'écosystème, sur la santé des populations environnantes, sur l'économie en termes de pertes ou de gains des populations dans leurs activités. Elle ajoutera que le groupement sélectionné en juillet 2013 pour mener cette étude, Eden-Kadd Consulting, n'a pu conduire à terme les travaux pour non-validation par le comité technique des rapports provisoires émis par le consultant. C’est pourquoi, informe-t-elle, que le contrat liant la Dgf au groupement Eden-Kadd Consulting «a dû être annulé en août 2014».
Le Centre de conférence construit sans l’étude d’impact environnemental
Mais, «en dépit de la résiliation dudit contrat, la construction du centre s'est poursuivie du fait des contraintes de délai liées à la tenue du XVème sommet», renseigne la délégation générale à la francophonie. Pour obtenir l’aval de l’Armp, afin qu’il puisse passer son marché par entente directe, Jacques Habib Sy a évoqué le caractère obligatoire de cette étude et le fait que la fin de la mission de la structure qu’il dirige est prévue pour fin décembre 2014. Ce qui leur «laisse très peu de temps pour lancer un appel d'offres ouvert», disent-ils.
La Dcmp, a justifié son refus d’avaliser le gré à gré par le fait que «l'urgence impérieuse invoquée n'est pas avérée au regard des conditions fixées par l'article 76 .2 du Code des marchés publics» et que «la Délégation générale avait largement le temps de lancer un appel d'offres depuis la résiliation du contrat avec le groupement Eden-Kadd Consulting». Avis partagé par l’Autorité de régulation des marchés publics (Armp) pour qui «les conditions cumulatives requises pour conclure un marché par entente directe sous le fondement de l'urgence ne sont pas réunies».
source:http://www.seneweb.com/news/Societe/delegation-generale-a-la-francophonie-l-_n_142788.html