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Comme le révélait Libération, le nom de Seydou Kane, l’homme d’affaires aux multiples nationalités - il est Gabonais, Sénégalais et Malien - apparaît dans les «Panama papers» du nom du scandale né de la fuite de données du cabinet panaméen Mossack Fonseca.
Seulement, a-t-il usé d’un montage complexe pour espérer sans doute brouiller les pistes. En effet, ce proche d’Ali Bongo, le Président gabonais, est le bénéficiaire économique de Maxi Gold International Limited. Bien qu’immatriculée dans les Iles Seychelles, la société dispose d’une adresse à Hong Kong, plus précisément au 6 Canton road. En fait, cette adresse n’est que celle de Offshorer Business Services, un intermédiaire du cabinet Mossack Fonseca qui a «géré» le dossier.
Mais le plus cocasse est le fait que Seydou Kane a donné deux adresses au moment de monter la société offshore. Une, au Gabon (BP 3196 Libreville) et une autre en... Tanzanie (Plot 1414 Masaki Dar Es Salaam Tanzania), selon les fichiers obtenus par Libération.
Comme nous l’écrivions, cet homme d’affaires n’est que la face visible des «Gabonais» cités dans les «Panama papers». En effet, une autre personnalité de premier plan du régime d’Ali Bongo est aussi éclaboussé. Serge Rufin OIkana, cousin du Président et, surtout, Directeur général de la Société nationale des bois du Gabon (SNBG), contrôle plusieurs sociétés offshore logées dans les paradis fiscaux. Un scandale sur tous les plans. Les fichiers renseignent qu’il est le bénéficiaire économique de Majestic Limited, une société immatriculée dans les Iles vierges britanniques avec adresse à Hong Kong.
M. Okana a usé du même montage pour créer Firtune Spread Investment Limited logée dans les deux mêmes pays. Comment l’administrateur d’une société publique peut détenir des entre- prises privées, qui plus, des entités offshore ? D’où proviennent les fonds qui alimentent les comptes ouverts au nom de cette structure ? Autant de questions qui devraient conduire le régime gabonais à immédiatement ouvrir une enquête.
Un autre membre du clan Bongo figure dans les fichiers. Ancien conseiller d’Omar Bongo, déjà cité dans plusieurs scandales financiers, Maxime Gandzion, puisque c’est de lui dont il s’agit, apparaît comme le bénéficiaire économique de Details Temporarily Withheld, une société offshore immatriculée à Nicosie (Chypre) avec adresse dans les Iles Vierges.
source:http://www.dakaractu.com/PANAMA-PAPERS-MAXI-GOLD-INTERNATIONAL-LTD-Le-montage-complexe-de-Seydou-Kane_a112793.html