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Réunies en assemblée générale, samedi dernier à Thiès, les différentes sections du Syndicat autonome de l’Enseignement supérieur (Saes) donnent un quitus à leur Bureau exécutif national pour le dépôt d’un préavis de grève. Il sera articulé essentiellement autour de deux points, notamment l’accord portant sur la modification de la loi 61-33 du 17 juin 1961 et du régime du Fonds National de Retraite (FNR) et une évaluation du budget des universités publiques et leur utilisation.
Les différentes sections de coordination du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes) sont prêtes à bander leurs muscles pour faire face aux autorités étatiques. Non satisfaits de la démarche du gouvernement par rapport à la matérialisation du protocole d’accords, elles ont donné le feu à vert au Bureau national pour le dépôt de préavis de grève. Les camarades du nouveau secrétaire général du Saes, MalickFall, ont décidé, cette fois-ci, d’inscrire deux seuls points dans le préavis qu’ils comptent déposer, les prochains jours, au ministère du Travail, des Organisations professionnelles et des Relations avec les Institutions. Il s’agit de l’accord portant sur la modification de la loi 61-33 du 17 juin 1961 et du régime du Fonds National de Retraite (FNR).
En effet, le Saes trouve dérisoire la pension de retraite des enseignants du supérieur. En décembre 2016, le Saes avait annoncé les couleurs en observant des mots d’ordre de débrayage dans les 5 universités pour montrer leur ferme détermination pour la satisfaction de ce point de revendication.
En attendant la tenue de la Conférence sociale pour matérialiser cet accord, le Saes et le gouvernement avaient convenu de l’automatisation du Fonds National de Retraite (FNR), la mise en place d’un second pilier avec la retraite complémentaire et le nouveau processus de suivi et de pilotage du système de retraite. «Au-delà d’être fondamentale, cette question fédère tous les enseignants», soulignait le secrétaire général du Saes, MalickFall, au cours de son premier face à face avec la presse.
L’autre point du préavis, qui fédère aussi les enseignants, est la question du retard des salaires des personnels universitaires. Le Saes veut une évaluation de l’enveloppe budgétaire des universités publiques et leur utilisation, sachant que la question de la conférence budgétaire est dépassée. Le Saes exprime son souhait d’avoir un budget de vérité, selon les besoins des facultés. Car, le déficit budgétaire des universités publiques est la principale cause du retard des salaires.
L’université Gaston Berger de Saint-Louis croule sous le poids d’une dette certifiée d’un montant de 2 milliards 800 millions de F Cfa, pendant que des enseignants vacataires n’ont pas été payés depuis 2 ans. Malgré l’augmentation des frais d’inscription, ce déficit persistant est une contrainte commune à toutes les universités
SOURCE: http://www.sudonline.sn/la-base-delivre-un-quitus-au-bureau-national_a_33237.html