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Intrant important pour la qualité des enseignements-apprentissages, le quantum horaire prend un sacré coup avec les grèves des syndicats d’enseignants. Cette situation n’est pas sans conséquences dans l’exécution des programmes souvent inachevés. En attendant des réponses concrètes, qui tardent encore, du gouvernement, les syndicats d’enseignants continuent de dérouler leurs plans d’action. Faudrait-il en faire une loi ? Le respect du quantum horaire, élément fondamental du système éducatif, continue de prendre un sacré coup. Les grèves des syndicats d’enseignants constituent un lourd fardeau pour surmonter le défi de 900 heures par an.
L’année scolaire 2017/2018 est partie pour ne pas déroger à la règle. Les enseignants affûtent les armes pour le respect des accords, par le gouvernement. Le Syndicat libre des enseignants du Sénégal (Sels) sera dans une dynamique de lutte en janvier 2018 pour, selon le secrétaire général, Souleymane Diallo, des réponses concrètes sur les points d’accords signés avec le gouvernement. C’est le cas aussi du Syndicat autonome des enseignants du moyen secondaire du Sénégal (Saemss). Les camarades de Saourou Sène sont plus radicaux. Ils n’excluent pas une année blanche, si le gouvernement ne respecte pas ses engagements. «Que les parents d’élevés en soient informés. Il est temps d’arrêter de sauver une année, mais l’école sénégalaise. Nous sommes prêts à tout pour faire avancer nos revendications», dixit Saourou Sène.
Depuis hier, jeudi 21 décembre, le Cadre unitaire syndical des enseignants du moyen secondaire (Cusems) déroule un autre plan d’actions. Abdoulaye Ndoye et Cie exigent le paiement intégral des indemnités du Bac et du Bfem, la restitution immédiate des sommes ponctionnées sur les salaires du mois de novembre 2017, l’arrêt des redéploiements abusifs et arbitraires. Qui plus est, le recrutement conséquent d’enseignants et l’alignement de l’indemnité de logement.
Dans un processus de lutte acharnée, le Cusems compte organiser une marche nationale la semaine prochaine. Une initiative soulevée par le Sels de Souleymane Diallo qui n’excluait pas d’organiser des grèves, des marches, des campagnes d’opinion, des rencontres avec les parents d’élèves et les autorités du gouvernement pour sensibilisation. Pendant ce temps, la Fédération des syndicats d’enseignants regroupant une dizaine de syndicats d’enseignants (Feder), a observé une grève totale sur toute l’étendue du territoire, les mardi 19 et jeudi 21 décembre 2017.
Leur décision, disent-ils, a été motivée par les nombreuses difficultés et autres engagements non-tenus par le gouvernement. «Nous sommes dans une situation terrible. Le ministre Serigne Mbaye Thiam fait de l’amateurisme. Nous ne pouvons pas rester les bras croisés en regardant le système éducatif crouler», précise Mbaye Sarr, un des membres de la Feder.
source:http://www.sudonline.sn/le-quantum-horaire-commence-a-prendre-un-coup_a_37629.html