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Trois centrales syndicales parmi les plus importantes de la Mauritanie ont organisé samedi soir à Nouakchott une marche suivie d’un meeting pour exiger du gouvernement des améliorations salariales et l’ouverture de négociations entre partenaires sociaux, a constaté l’AFP.
Les trois centrales avaient déposé auprès du gouvernement et du patronat, le 19 janvier, une plateforme revendicative comprenant notamment l’augmentation des salaires, la suppression de l’impôt sur les salaires et l’amélioration du régime de la Sécurité sociale.
« Nous restons mobilisés jusqu’à l’ouverture de ces négociations », a averti le président de la Confédération générale des travailleurs de Mauritanie (CGTM), Abdellahi Ould Mohamed dit Nahah.Le syndicaliste a mis en garde les autorités contre les « conséquences négatives des blocages et de l’entêtement, face aux revendications sociales dont les pouvoirs tunisien et égyptien viennent de récolter les fruits amers ».
« Nous n’exclurons aucune forme d’action syndicale. Nous mettons en garde contre l’explosion qui pourrait advenir si rien n’était fait », a-t-il ajouté.Ce mouvement de revendication était également mené par la Confédération libre des travailleurs de Mauritanie (CLTM) et la Confédération nationale des travailleurs de Mauritanie (CNTM).Le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz avait annoncé une baisse de 30% des prix de produits de première nécessité, le 20 janvier, dans un contexte de troubles au Maghreb, à la suite des émeutes meurtrières en Algérie et de la révolte en Tunisie ayant entraîné la chute du président Ben Ali.Samedi, le gouvernement mauritanien a exprimé sa « satisfaction quant à l’issue heureuse » de la crise en Egypte, en réaction à la démission du président égyptien Hosni Moubarak, et a rendu hommage aux opposants tués durant la contestation qu’il a qualifiés de « glorieux martyrs ».
De son côté, la Coordination de l’opposition démocratique (COD) mauritanienne a appelé « tous les régimes arabes, et surtout celui de Mohamed Ould Abdel Aziz, à tirer les leçons de ce qui est arrivé en Egypte et avant elle en Tunisie et à se plier aux exigences de démocratie et d’émancipation exprimées par leurs peuples ».
SOURCE:FERLOO.COM