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iGFM (Nouakchott) Le président de l’Observatoire national de la surveillance des élections (ONSEL) Taki O Sidi et ses collaborateurs, ont fait face à la presse ce jeudi à midi au Palais de congrès de Nouakchott. Ils ont décliné le dispositif mis en place pour assurer un bon déroulement de l’élection présidentielle prévue le 21 juin 2014.
712 observateurs nationaux ont été déployés par l’Onsel, dont 297 pour la capitale Nouakchott et 415 pour les 12 autres régions de la Mauritanie. La révélation a été faite par le président de l’Onsel.
Ce nombre d’observateur permettra, selon M. Sidi, d’assurer un taux de couverture d’un observateur pour quatre bureaux de vote contre 1 observateur pour 15 bureaux de vote lors des élections législatives et municipales.
Par rapport aux observateurs étrangers, dit-il : « nous avons un groupe important d’observateurs étrangers entre 180 et 200 observateurs étrangers.
Il y a des missions importantes comme celle de l’Union africaine , qui est composée de plus de 50 observateurs dirigé par l’ancien Premier ministre Tunusien Béji Caïd Essebsi, la Ligue Arabe composée 16 membres, la mission de la l’Organisation de la Francophonie composée de 8 membres dirigée par l’ancien ministre des Affaires étrangères du Bénin, actuellement le président de la Cour constitutionnel du Bénin, le Pr Wolo, la mission de la conférence islamique, de différents pays africains, Algérie, Maroc et missions d’ONg et nombre important de journalistes avec une bonne couverture médiatique ».
Il a auparavant rappelé qu’en tant que cadre indépendant, l’observatoire national pour la surveillance des élections a décidé de « recruter » ses observateurs dans la société civile et dans la plateforme de la société. Parce que dit-il : « Nous avons des exigences dans le choix. La première exigence dans le choix des observateurs, était d’être totalement indépendant, il se devait d’être intègre et avoir une expertise à partir d’observations électorales et être neutre dans l’exercice de sa mission ». Toutes ces exigences, à en croire au président Sidi, ont été « satisfaites grâce au concours de la société civile ».
Il a également rappelé qu’ils étaient satisfaits de la mission accomplie lors des élections législatives et municipales. C’est pourquoi, ils fondent beaucoup d’espoir sur le nouveau dispositif qui est mis en place et qui est un dispositif, selon lui, qui est autrement plus important que celui déployé lors des élections législatives et municipales.
A l’en croire, les missions d’observateurs sont déployées dans les douze régions du pays depuis 72 disposant de tous les moyens nécessaires de nature à assurer la totale indépendance dans l’environnement dans lequel, ils évoluent. Les observateurs, assure-t-il, ont tous les documents notamment un guide de l’observateur de l’Onsel, toutes les directives propres aux observateurs de l’ONSEL et une fiche d’observation propre aux observateurs de l’Onsel avec tous les moyens matériels nécessaires, ceci pour accomplir leur mission à la satisfaction de tous. C’est- à-dire pour prouver qu’ils sont « indépendants, neutres et équitables ». Ce sont là, insiste-t-il, des exigences sur lesquelles « on ne fera aucune concession ».
Pour terminer, il a rassuré que tous les éléments sont réunis, aujourd’hui, pour que l’élection présidentielle de la Mauritanie se passe normalement dans « la transparence, l’indépendance et la neutralité » le 21 juin prochain.
Harouna FALL (Envoyé Spécial)
SOURCE:http://www.gfm.sn/mauritanie-presidentielle-712-observateurs-nationaux-et-200-etrangers-mobilises/