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Les centres de Touba Gaz, Total, Vito Gaz et Lobou Mame Diarra sont presque à sec, alors que le bateau du fournisseur Itoc arrive dans la fourchette 21-24 octobre, selon des sources proches de la Sar, là où d’autres sources proches d’Itoc avancent la date de demain, mardi. Mais un palliatif semble avoir été trouvé pour éviter cette pénurie, puisque la Société africaine de raffinage (Sar) et Itoc ont affrété 300 tonnes de gaz depuis la Mauritanie.
Malgré les 6.400 tonnes de gaz déchargées depuis la dernière crise qui avait secoué les ménages, une pénurie de gaz pointe sérieusement le bout du nez dans notre pays.
Selon des sources autorisées, les centres de Touba Gaz, Total, Vito Gaz et Lobou Mame Diarra sont presque à sec. Or, le bateau de la société Itoc, fournisseur de la Société africaine de raffinage (Sar), ne sera à Dakar que dans la fourchette « 21-24 » octobre, là où des sources proches d’Itoc indiquent que le bateau arrive demain, mardi. Mais il semble qu’un palliatif ait été trouvé pour éviter le choc, même si après l’arrivée du bateau de gaz, d’autres butaniers devraient suivre.
À 18 heures hier, cinq gros-porteurs affrétés par la Sar étaient en Mauritanie et un sixième à Rosso. Les six citernes devraient acheminer du gaz à Dakar dans les prochaines quarante-huit heures. Ils arriveront en même temps que cinq gros porteurs qui, eux, quitteront la Mauritanie pour rallier Dakar. Au total, ces camions transportent 300 tonnes de gaz, ce qui représente la consommation journalière du Sénégal. En effet, les 4000 tonnes de gaz affrétées par les butaniers n’assurent que notre consommation entre 9 et 10 jours.Des sources proches de la Sar indiquent, cependant, que l’appui de la société Itoc a été déterminant, et pour cause. C’est elle qui a activé son fournisseur mauritanien, pour qu’il dépanne la Sar, le temps que son bateau arrive. La consommation de gaz de la Mauritanie n’étant pas si importante, comparée à celle du Sénégal. La production locale de la Sar (50 tonnes) ajoutée à l’arrivée de ces 300 tonnes prévues dans les 48 heures, devrait permettre d’atténuer l’impact de la pénurie.
La raréfaction du gaz s’explique plus par la spéculation qui a cours depuis la dernière crise, qui avait frappé de plein fouet les ménages. En effet, des bouteilles ont été achetées et stockées pour faire face à une éventuelle pénurie.
Cheikh Mbacké GUISSE
SOURCE : LAS QUOTIDIEN
MENACES DE PENURIE dE GAZ La Mauritanie vole au secours du Sénégal
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