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Sénégal - SOUTIEN ET SOLIDARITE AUX OTAGES DE BOKO HARAM AU NIGERIA Les organisations féminines entrent dans la danse

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SénégalUne marche de solidarité et de soutien aux jeunes filles enlevées au Nigéria par le groupe Boko Haram a été organisée hier, vendredi 16 mai sur l’initiative du groupe de travail des femmes pour la paix et la sécurité en Afrique de l’Ouest. Plusieurs organisations féminines du Sénégal ainsi que des élèves, ont  participé à cette marche dont le point de départ était la place de l’obélisque pour se terminer devant les locaux de la Rts(Radio télévision du Sénégal).

L’enlèvement de plus de 200 jeunes filles âgées entre 12 et 18 ans ne cesse de susciter des réactions au Sénégal. C’était au tour des associations féminines du Sénégal en compagnie des élèves de certains établissements de Dakar de manifester leur solidarité hier, vendredi 16 mai aux familles des victimes à traves une marche organisée par le groupe de travail femmes, paix et sécurité en Afrique de l’Ouest. 
 
Selon Soukeyna Ndaw Diallo, présidente de la commission droit des femmes, le but de cette manifestation  s’inscrit dans une dynamique d’informer le monde sur la situation de la violation des droits fondamentaux de ces jeunes filles et d’apporter leur soutien au peuple nigérian. Ces femmes ont ainsi saisi cette occasion pour interpeller le président de la République, Macky Sall par ailleurs président de l’organisation de la conférence islamique (Oci)  afin qu’il prenne des actions positives, rapides et efficace en faveur de la libération de ces filles enlevées injustement. 
 
A en croire Soukeyna Ndaw Diallo, ces femmes comptent maintenir la pression et durcir le ton pour qu’il y ait vigilances sur toutes les questions relatives aux droits des femmes.  «  Ce sont des jeunes filles à qui ont a retiré leur droits à l’éducation, leurs droits à grandir en toute sécurité  et  toute liberté auprès de leurs parents. Il faut que cela s’arrête. La ligne rouge a été franchie et on ne peut pas tolérer cela. Nous exigeons la libération de ces filles et le plus rapidement possible », prévient-elle. 
 
De son coté, Seynabou Ndiaye, membre de l’association des femmes africaines pour le développement et la recherche, a déploré le fait que ce sont les dirigeants occidentaux qui prennent toujours des initiatives lors des conflits en Afrique en faisant allusion à la conférence internationale qui est prévue  aujourd’hui  à Paris , convoquée par la France. « Nous regrettons que nos chefs d’Etats n’aient pas eu cette initiative. Il serait beaucoup mieux si cela se passait à Dakar, à Bamako ou ailleurs car à chaque fois qu’il y a un problème en Afrique ce sont les occidentaux qui se prononcent », se désole Mme Ndiaye. 
 
Devant les locaux de la Rts, une déclaration de soutien et de solidarité a été lue  par les personnalités de la société civile et fera, selon eux,  l’objet d’une remise officielle à l’ambassadeur du Nigéria un Sénégal. 

UNE MOBILISATION A L’ACTION INTERNATIONALE
 
Plus de 200 lycéennes nigérianes  âgées de 12 à 18 ans ont été enlevées le 14 avril dernier, dans l’Etat de Borno dans le nord du Nigéria fief historique de Boko Haram, une organisation dont l’ambition est d’instaurer et d’appliquer la loi islamique dans ce pays. Partout dans le monde on est choqué, outré par l’enlèvement de ces jeunes filles. Ainsi quatre pays ont proposé leur aide au gouvernement nigérian pratiquement tous en même temps. Une équipe d’experts  américains est déployée au Nigéria pour les recherches, après que Barack Obama a appelé à la mobilisation de la communauté internationale  toute entière. 
 
Le Royaume Uni a également envoyé des diplomates ainsi que des experts du ministère de la défense pour trouver des solutions antiterroristes à long termes en plus de l’aide aux recherches. Le  Président français François Hollande a quant à lui  indiqué que la France fera tout son possible pour aider le Nigéria à pourchasser ce groupe et à retrouver les otages. C’est dans cette dynamique qu’il a invité les Etats Unis et la Grande Bretagne de participer ce samedi (Aujourd’hui) à Paris au sommet visant à coordonner la lutte contre le groupe islamique Boko Haram. La Chine non plus n’est pas en reste car il s’est engagé à transmettre au Nigéria toutes les informations nécessaires dont disposeront ces services de renseignement. 

 

 

source/http://www.sudonline.sn/les-organisations-feminines-entrent-dans-la-danse_a_18942.html