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L’OBS – Le principal accusé du meurtre de Claudy Elisor, un DJ lynché par des jeunes d’une cité du Blanc-Mesnil lors d’une soirée du Nouvel An 2011, a été condamné à 18 ans de prison par la Cour d’Assises de Seine-Saint-Denis. Comparaissant libre après être sorti de prison, il y a trois mois, à la faveur d’un problème de fax au tribunal, Amadou Fall, 24 ans, a été menotté dès l’énoncé du verdict, dans une atmosphère très tendue. Son coaccusé, Alassane Diop, 29 ans, a été acquitté.
L’affaire avait marqué les esprits après que le meurtrier présumé a été libéré en février pour… un problème de fax. Et vendredi dernier, Amadou Fall s’est présenté libre à Bobigny (Seine-Saint-Denis, France), à l’ouverture de son procès pour meurtre dans l’affaire du lynchage d’un DJ antillais au Nouvel An 2011. «Je suis venu pour prouver mon innocence», a déclaré le jeune homme de 25 ans.
Frappé à coups de chaise
Amadou Fall, 24 ans, a été le principal suspect dans le tabassage à mort de Claudy Elisor, lynché vers 4 heures du matin, ce 31 décembre 2010, par une dizaine de personnes au Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis). Un peu plus tôt dans la nuit, le DJ avait refoulé un jeune de la cité voisine qui s’était invité dans la soirée qu’il organisait pour quelques dizaines de ses proches. Aux côtés d’Amadou Fall, comparaissait un coaccusé, Alassane Diop, qui selon l’enquête aurait participé au lynchage de Claudy Elisor. Le jeune homme clamait également son innocence. Tous les deux ont été accusés d’avoir frappé à coups de pied, de poing ou encore de chaise la victime. Dans le coma, Claudy Elisor est décédé cinq jours après.
Parties civiles comme défense dénoncent les carences de l’enquête, confiée à plusieurs juges d’instruction successifs et qui a permis à l’autre accusé, Alassane Diop, d’abord placé sous le simple statut de témoin assisté, de faire des allers-retours pendant plusieurs mois entre la France et le Sénégal sans être inquiété. Et sur la dizaine de personnes qui auraient participé à l’expédition punitive, seules deux se retrouvent aux assises. «Les vrais coupables ne sont pas là», regrettait Me Amèle Bentahar, l’avocat d’Alassane Diop.
L’enquête s’est fondée principalement, faute de traces ADN probantes, sur des analyses d’échanges téléphoniques et les déclarations des témoins et a débouché à la condamnation du Sénégalais Alassane Fall à une peine de 18 ans ferme.
(AVEC L’AFP)
source:http://www.gfm.sn/le-senegalais-alassane-fall-condamne-en-france-a-18-ans-de-prison/