Fast backlinks and Guest-post hosting
En cette journée mondiale de la population, les soufis du Sénégal se penchent sur le triste sort et la détresse d'une population abandonnée à elle-même, persécutée, et en proie aux exécutions de masse par l'armée israélienne.
Oui bien sûr, le Hamas lance des roquettes depuis l'enclave de Gaza, mais force est de constater que les répliques de l'armée israélienne est disproportionnée et asymétrique.
Même les mots -du genre régler le problème, arrêter l’escalade de tension - qu'à beau employer Natanyaho, à l'occasion des différentes opérations contre Hamas, comme : opérations dénommée "plomb fondu" " pilier de la défense" et celle en cours appelée "bordure protectrice" ne sont tous en réalité, qu'une entreprise de nettoyage ethnique et d'extermination du peuple palestinien.
La détresse des palestiniens, mérite l’attention de tout le monde.
A cet égard, en tant que soufis, qui a voyagé en Israël sur l'invitation du gouvernement, je suis profondément choqué de voir l'image - d'un Israël paisible où cohabiteraient pacifiquement, deux peuples : arabe et juif en une seule nation, que les autorités israéliennes nous ont présentée- se brouiller et se lézarder au grand jour, face aux réalités des bombardements des infrastructures civiles, scolaires et sanitaires.
Maintenant ce que les israéliens font ressemble à bien des égards à un certain "angélisme sans frais" parce qu’on ne peut pas crier partout l'antisémitisme ou d'être victime de haine, de poncifs anti-juif et ce, jusqu'à demander que les souffrances inouïes du peuple juif dans le "Shoah" soient apparentées à l'esclavage et aux crimes contre l'humanité, et en continuant ainsi de commettre les mêmes crimes contre l'humanité.
C'est pour cela, que les soufis appellent le gouvernement israélien à un "examen de conscience" en ressaisissant.
Parce que cette campagne dénommée (BDS) boycott, désinvestissement et sanction entamée partout en Europe, comme tout autant les journées de colère, entrent en droite ligne dans cet "élan de réprobation mondiale" contre les exactions de armée Tsahal contre les palestiniens.
Même si les grandes chancelleries occidentales adoptent la politique de l'Autriche, le peuple européen manifeste un vif tollé.
Le caractère inextricable du statut de Jérusalem!
Est symptomatique d'une "forfaiture politique historique" sur fond d'une fraude juridique, dopée par un extrémisme religieux de tout bord.
Tout au long de l'histoire du différend arabo-israélien, des accords se conclussent en longueur du temps. Tout d'abords on pourrait, citer :
-l’accord d’Oslo d’août 1993 qui devait mener « en 5 ans » à une paix « durable et globale » ainsi que « juste » entre Israël et l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), toutes les négociations entre les parties ont porté sur quatre thèmes : le tracé des frontières, le statut de Jérusalem, les dispositions sécuritaires et le devenir des réfugiés palestiniens.
-Pacte de Genève signé en 2003, et le quartet baptisé" feuille de route" qui prévoyait l’instauration de la paix en trois périodes. Et même dans les négociations lancées en 2013 par le Secrétaire d’État américain John Kerry, les Israéliens ont présenté aux Palestiniens, sur chaque thème, des propositions systématiquement en deçà de celles de tous leurs prédécesseurs. Mais surtout, Benyamin Nétanyahou a innové. Pour qu’un accord soit ratifié, il faudrait désormais que les Palestiniens reconnaissent Israël comme « État juif ». Le refus de Mahmoud Abbas de ratifier ce cinquième élément a déclenché le processus qui a amené le gouvernement israélien à mettre fin aux négociations.
Le point d'achoppement réside sur cette revendication de statut naturel d'un État national juif. Qui certes, constitue un principe de l'idéologie sioniste conceptualisée par Théodore HERZL, dans son fameux livre "Der judenstaat"(l'Etat des juifs) traitant la question juive - en proie de persécution partout, sous l'angle d'un problème national, au lieu de religieux ou social.
((Quelle que soit la coloration qu'elle prenne, écrit HERZL, je considère comme n'étant ni religieuse ni sociale, mais bien nationale))
Pour moi, si Benyamin NETANYAHOU oblige Abass à reconnaître le statut d'un État juif pour Israël, c'est parce qu’il ménage l'avenir, en faisant un certain protectionnisme, parce que les israéliens sont prêts à libérer les terres de "Judée-Samarie contre la paix, sauf la Jérusalem. Et dans ce cas, avec l'existant d'arabes musulmans israéliens à la hauteur de 20% de la population, avec la montée des taux de natalité aussi croissants, constatée chez les arabes musulmans, ceux-ci pourront un jour devenir majoritaire et rien ne les 'empêcherait -dans un système démocratique de majorité de remettre en cause la judéité de l'Etat juif, et voire même, de revenir sur les attributs hébraïques de l'Israël.
Deuxième inquiétude israélienne, c'est que, par extra-.ordinaire et si l’érection d'un État palestinien aurait lieu un jour ? Ce qui engendrerait un échange paritaire des terres. et sur ce point, d'après ce que les Israéliens nous ont racontés, c'est que :Mahmood Abbasse n'accepterait pas dans -ce cas de figure - que des juifs soient autorisés à rester ou opter pour l'exportation pure et simple de ceux-ci à la partie juive. Tout en exigeant aux Israéliens de laisser - si pareille situation se présentait - arabes et israéliens, préserver leurs propriétés multiséculaires.
Auteur : Serigne Fallou Dieng