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Depuis 1993, les États-Unis ont établi des synergies avec 31 pays du continent africain pour sauver des vies et prévenir des accidents par le biais de programmes de destruction d’armes classiques visant à enlever des mines terrestres et des munitions non explosées dans les pays qui peinent à se remettre d’un conflit armé. Les États-Unis œuvrent avec des gouvernements régionaux pour éliminer l’excès d’armes de petit calibre, d’armes légères et de munitions et sécuriser les stocks d’armes restants de façon à éviter le risque de détournement et de prolifération illicite. Les investissements que nous avons consentis dans la destruction d’armes classiques à travers l’Afrique, à hauteur de 342 millions de dollars, ont permis de sauver des vies et d’ouvrir la voie à l’aide humanitaire ainsi qu’à l’assistance au développement.
Le déminage humanitaire
• Le soutien des États-Unis, avec l’appui de nos partenaires internationaux, a aidé le Nigeria et le Burundi à se déclarer des pays sans mines en 2011, et l’Ouganda s’est déclaré libéré de l’impact des mines terrestres en 2012. Fort d’une aide de plus de 53 millions de dollars des États-Unis, le Mozambique, naguère l’un des pays les plus touchés au monde par les mines terrestres, est sur la bonne voie pour être entièrement débarrassé des mines d’ici à la fin de l’année prochaine.
• Les programmes de déminage financés actuellement par les États-Unis incluent des projets en Angola, au Mozambique, en République démocratique du Congo (RDC), au Sénégal, en Somalie, au Soudan du Sud et au Zimbabwe.
Sécuriser les armes légères et de petit calibre (ALPC)
Le gouvernement des États-Unis apporte son concours à des partenaires africains pour sécuriser ou détruire des armes classiques et leurs munitions excédentaires, obsolètes ou mal gardées, y compris les systèmes antiaériens portables (Manpad).
• Depuis 2001, les États-Unis ont financé la destruction de plus de 250 000 ALPC, et du marquage unique de plus de 350 000 autres de façon à améliorer la localisation et la comptabilisation dans 24 pays africains.
• Les États-Unis ont investi 2,2 millions de dollars dans l’achat d’appareils de marquage pour le RECSA, centre régional sur les armes de petit calibre dans la région des Grands Lacs et de la Corne de l’Afrique. Cette initiative régionale composée de 15 pays, qui a pour vocation de lutter contre la prolifération des armes de petit calibre, a son siège au Kenya, mais elle travaille aussi au Burundi, à Djibouti, en Érythrée, en Éthiopie, en Ouganda, en République centrafricaine, en RDC, en République du Congo, au Rwanda, aux Seychelles, en Somalie, au Soudan, au Soudan du Sud et en Tanzanie. Le RECSA a marqué plus de 350 000 ALPC avec cet équipement, et le Rwanda et les Seychelles ont fini de marquer toutes les armes utilisées par la police.
• Au Sahel, les États-Unis travaillent étroitement avec le Niger et d’autres partenaires régionaux pour faire face à la recrudescence des défis sécuritaires découlant du trafic d’ALPC dans la foulée du conflit de 2011 en Libye. Les États-Unis ont investi près de 1 million de dollars pour aider le Niger à ramener à un niveau idéal son arsenal d’ALPC et de leurs munitions ainsi qu’à améliorer la sécurité matérielle des sites de stockage, et ils envisagent d’étendre les activités de formation et d’appuyer les efforts déployés avec les pays de la région. Ces efforts contribueront à l’action des États-Unis en faveur de la paix et de la sécurité par le biais de l’accroissement de la capacité nationale en matière de sécurisation des ALPC et de réduction de la diffusion illicite de ces armes.
Depuis 1993, les États-Unis ont déboursé plus de 2,3 milliards de dollars en faveur de plus de 90 pays au titre de la destruction d’armes classiques. Pour de plus amples informations sur ces programmes, déminage humanitaire y compris, prière de consulter le dernier numéro en date de notre rapport annuel (en anglais), To Walk the Earth in Safety.