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Sam, Nov

Maroc: Le ministère de l'Intérieur revient sur sa décision d'expulser six ressortissants subsahariens

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marocLe ministère marocain de l'Intérieur est revenu sur sa décision d’expulser six ressortissants subsahariens interpelés lundi dernier à Tanger et ce, suite à une mission de médiation du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH), a appris APA samedi de source officielle.

Un communiqué du CNDH indique que le Conseil avait reçu une requête présentée par les familles de six subsahariens interpelés à Tanger le 1er septembre 2014 et faisant l'objet d'une « décision administrative d'éloignement du territoire marocain ».

 

 

Ces six ressortissants étrangers, dont quatre sont originaires du Cameroun, un du Niger et un autre du Nigéria, sont tous en charge de familles et d'enfants en bas âge, et pour l'un d'entre eux d'une sœur mineure.

 

 

 

Considérant que « l'exécution de la décision administrative aurait pour résultat la séparation de familles, le CNDH a entamé une mission de médiation, au terme de laquelle le ministère de l'intérieur a reconsidéré la décision d'éloignement en accédant favorablement à la requête des familles », ajoute la même source.

 

A souligner que le parquet a annoncé l'arrestation de plusieurs personnes pour leur implication dans les violents incidents survenus samedi dernier dans un quartier à Tanger et décidé l'expulsion de 26 émigrés tous en situation illégale.

 

« La mesure n'a concerné aucun ressortissant porteur d'un reçu de régularisation. Toutes les personnes expulsées sont en situation irrégulière », a déclaré le ministre de la Communication Mustapha Al Khalfi, lors d'un point de presse.

 

L'accrochage entre habitants du quartier Al Irfane à Tanger et des candidats à l'émigration clandestine consécutif à un différend entre deux personnes des deux parties ont fait un mort de nationalité sénégalaise et 14 blessés, dont un, de nationalité ivoirienne, dans un état grave. 

 

Selon le Groupe antiraciste de défense et d'accompagnement des étrangers et des migrants (Gadem), entre 800 et 1.000 migrants vivent actuellement dans ce secteur périphérique de Tanger, dans l'attente d'une hypothétique traversée vers l'Europe. 

 

De vives tensions avaient déjà agité ce quartier fin 2013 après la mort, dans des circonstances confuses, de deux migrants. 

 

Confronté à un afflux massifs d'émigrés clandestins, le Maroc a entrepris une vaste opération de régularisation des documents administratifs des migrants qui se trouvent sur son sol. Fin juin, plus de 16.000 demandes avaient été déposées, dont 3.000 ont été acceptées.

source: http://www.apanews.net/news/fr/article.php?id=803952