Account
Please wait, authorizing ...
Not a member? Sign up now
×

Sidebar

22
Ven, Nov

Situation des droits de l’Homme en Afrique : La guerre des maux entre les Etats et les Ong

INTERNATIONAL
Outils
Vos reglages
  • Plus petit Petit Moyen Grand Plus grand
  • Default Helvetica Segoe Georgia Times

Fast backlinks and Guest-post hosting

Les Etats et les Ong s’étripent sur la situation des droits de l’Homme dans les différents pays. Pendant les différentes activités de la 56ème Session ordinaire de la Cadhp, les deux parties ont eu du mal à s’accorder sur la véracité des faits. Comme dans un dialogue de sourds...

Où se trouve la vérité des faits ou des chiffres ? Durant la 56ème Session ordinaire de la Com­mis­sion africaine des droits de l’Homme et des Peuples (Cadhp) à Banjul (du 21 avril au 7 mai 2015), les Etats et les Ong ont eu du mal à s’accorder sur la vérité de la situation des droits humains dans les différents pays... C’est une «évidence» que les Ong ont tendance à «aggraver» la situation, alors que les Etats mettent plus de «cosmétique sur les faits», pour offrir une situation reluisante.

Finalement, ce sont les observateurs et les commissaires qui se sont perdus en conjectures ou en interprétations pour démêler le vrai du faux, lors de passionnants débats, en promettant l’envoi des missions d’observation ou d‘enquête dans des zones où «la situation le nécessite». 
Selon des sources contactées par Le Quotidien, dans quasiment toutes les interventions des institutions de défense des droits de l’Homme, il est revenu comme une rengaine, la rupture du dialogue politique, le musellement de la presse, les interdictions de marche, les longues et arbitraires détentions, le tripatouillage des constitutions, l’organisation d’élections libres, transparentes et démocratiques, les répressions policières et l’indépendance de la justice. 
Selon elles, l’Afrique demeure toujours en pleine transition, «un demi-siècle après les indépendances et 25 ans après la fin des dictatures les plus farouches». Cependant, cette deuxième phase de transition démocratique constitue encore un enjeu «périlleux» dans de nombreux Etats où perdurent des velléités de conserver ou d’abuser du pouvoir du Peuple au «mépris» de leurs droits et libertés fondamentales, garantis par la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples. 
En ayant des échos, on se rend compte que la situation est noire d’incertitudes et des efforts colossaux doivent être faits pour se hisser au niveau des standings internationaux. 
A l’inverse, les représentants nationaux soutiennent l’impossibilité de prouver l‘exactitude matérielle des faits. Sans formule diplomatique convenue, ils dénoncent les affabulations des Ong qui se livrent à une gymnastique intellectuelle pour produire des rapports loin de la réalité des faits. Malgré tout, ils admettent que des efforts doivent être faits pour l’accès des jeunes à l’emploi, l’amélioration des droits des femmes ou la justice sociale.

Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

source: http://www.lequotidien.sn/index.php/component/k2/situation-des-droits-de-l-homme-en-afrique-la-guerre-des-maux-entre-les-etats-et-les-ong