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Des manifestations d'opposition à un troisième mandat du président burundais Pierre Nkurunziza ont repris vendredi à Bujumbura, la police tirant en l'air pour disperser les contestataires, quelques heures à peine après l'échec d'une tentative de coup d'Etat, a constaté un journaliste de l'AFP.
Le journaliste de l'AFP a vu la police disperser à coup de tirs de sommation des centaines de manifestants dans les rues du quartier périphérique de Musaga (sud de la capitale), rassemblés par groupes de quelques dizaines de personnes autour de barricades. Selon des témoins, des scènes similaires se déroulaient dans les quartiers de Nyakabiga et Cibitoke, dans le nord de la capitale burundaise.
Nkurunziza de retour à Bujumbura
Le président burundais Pierre Nkunruziza, sorti victorieux d'une tentative de coup d'Etat, a quant à lui rejoint vendredi après-midi son palais présidentiel à Bujumbura, a constaté un journaliste de l'AFP. Selon le journaliste, le chef de l'Etat a été accueilli par une foule immense à son arrivée dans la capitale burundaise, deux jours après le lancement de la tentative de coup d'Etat par le général Godefroid Niyombare.
Putsch avorté
Les manifestations anti-troisième mandat, déclenchées fin avril dans la foulée de la désignation de Pierre Nkurunziza par le parti au pouvoir Cndd-FDD comme son candidat à la présidentielle du 26 juin, avaient cessé avec la tentative de coup d'Etat lancée mercredi après-midi par le général Godefroid Niyombare. Mais dès vendredi matin, le chef du collectif de la société civile contre le troisième mandat, Vital Nshimirimana, avait appelé les manifestants à redescendre dans la rue.
Ambiance électrique
Dans ce quartier de Musaga, haut-lieu de la contestation populaire des dernières semaines, des barricades étaient déjà érigées et des pneus en feu, selon le journaliste de l'AFP. L'ambiance était électrique et les policiers, immédiatement déployés, extrêmement nerveux. Un officier a notamment lancé aux manifestants: "Sachez que ceux qui mettent des barricades seront désormais considérés comme des putschistes".
Avant même la tentative de coup d'Etat, le gouvernement avait interdit les manifestations, qualifiant les protestataires de "terroristes".
SOURCE:7sur7.be