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Les militaires qui tentent de renverser le pouvoir au Gabon ont placé le président Ali Bongo en résidence surveillée et interpellé plusieurs de ses proches collaborateurs, dont l’un de ses fils. Ils l’ont annoncé en direct à la télévision d’État, le général Brice Oligui Nguema affirmant auprès du « Monde » qu’Ali Bongo était « mis à la retraite ».Son sort était incertain après l’annonce, mercredi matin, par des militaires, de la « fin du régime en place » au Gabon. Le président Ali Bongo Ondimba, dont la réélection avait été annoncée quelques heures plus tôt (avec 64 % des voix), se trouve « en résidence surveillée, entouré de sa famille et de ses médecins », selon un communiqué lu à la télévision d’État par les putschistes.
Son sort était incertain après l’annonce, mercredi matin, par des militaires, de la « fin du régime en place » au Gabon. Le président Ali Bongo Ondimba, dont la réélection avait été annoncée quelques heures plus tôt (avec 64 % des voix), se trouve « en résidence surveillée, entouré de sa famille et de ses médecins », selon un communiqué lu à la télévision d’État par les putschistes.
Ces militaires du Comité de transition et de restauration des institutions (CTRI) affirment par ailleurs avoir arrêté l’un des fils d’Ali Bongo, notamment pour « haute trahison ».
Plusieurs proches d’Ali Bongo arrêtés
Noureddin Bongo Valentin, fils et proche conseiller du chef de l’État, a été interpellé, au même titre que Ian Ghislain Ngoulou, directeur de cabinet d’Ali Bongo, Mohamed Ali Saliou, son directeur de cabinet adjoint, Abdul Hosseini, un autre conseiller de la présidence, Jessye Ella Ekogha, conseiller spécial et porte-parole de la présidence ainsi que les numéros un et deux du tout-puissant Parti démocratique gabonais (PDG) d’Ali Bongo.
Ils sont arrêtés notamment pour « haute trahison contre les institutions de l’État, détournements massifs des deniers publics, malversations financières internationales en bande organisée, faux et usage de faux, falsification de la signature du président de la République, corruption active, trafic de stupéfiants », a précisé un colonel de l’armée.
Sur d’autres images diffusées par la télévision d’État, les putschistes ont porté en triomphe le chef de la garde présidentielle, Brice Oligui Nguema, présenté comme le nouvel homme fort du Gabon par certaines sources.