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Le 4ème salon du groupement interbancaire monétaire de l’Union Economique Monétaire Ouest Africaine (Gim Uemoa) s’est ouvert hier jeudi, pour deux jours à Dakar. L’objectif c’est le développement de la monétique en Afrique aux fins de renforcer les stratégies d’inclusion financière et de bancarisation des populations.
Le paiement électronique en Afrique a sensiblement évolué ces dernières années, même s’il ne représente pas grande chose par rapport aux pays développés. Cette inclusion financière est aujourd’hui plus qu’une nécessité car, elle participe à l’économie formelle, nationale, globale de nos Etats.
Par conséquent, l’évolution technologique très favorable va sans doute développer la bancarisation, in fine, les économies régionales. C’est la substance des différentes interventions déjà enregistrées au 4ème salon monétaire régional du groupement interbancaire monétaire de l’Union Economique Monétaire Ouest Africaine (Gim Uemoa), qui s’est ouvert hier jeudi, à Dakar. Cette inter bancarité régionale avec plus de 100 établissements interconnectés a pour thème «le prépayé et le financement électronique, un marché porteur pour le développement de l’inclusion financière et la bancarisation en Afrique».
Par approche thématique, les participants se pencheront sur la stratégie de développement et de massification du prépayé, le MPOS et comme levier du développement de paiement de masse, la qualité et la sécurité des automates, la qualité et la sécurité du paiement électronique, la qualité et la sécurité des systèmes monétiques. Ces échanges de deux jours contribueront au développement de la monétique en Afrique pour renforcer les stratégies d’inclusion financière et de bancarisation des populations.
Pour Fassal Khdiri, directeur général Afrique du nord et pays francophones (Master Card-Partenaire officiel) «le développement du paiement électronique peut participer à la croissance des économies parce que l’argent reste toujours dans les banques. Elles, à leur tour fructifient cet argent, en créant des dividendes pouvant être affectées pour la construction d’écoles, d’hôpitaux, entre autres».
Réagissant sur la question du faible pourcentage d’inclusion financière M. Khdiri souligne: «Seul 15% des transactions par paiement électronique sont effectués dans le monde, et dans ce pourcentage l’Afrique occupe moins d’1%, même si, ces dernières années, on note une forte croissance dans cette région». C’est pourquoi le paiement électronique c’est plus du retrait que de la véritable transaction financière».
Toutefois, il préconise; «le développement du réseau d’acceptation, c’est-à-dire, faire en sorte qu’avec la carte bancaire que l’on puisse faire des opérations chez un épicier du coin sans avoir besoin de se rendre dans les grands centres commerciaux», a-t-il relevé.
Selon Blaise Ahouantchede, directeur général du Gim Uemoa «le salon Gim Uemoa s’est imposé au fil des années comme référence dans le domaine bancaire et financier de la sous-région et nous entendons encore aller plus loin par le dynamisme du personnel et l’accompagnement des Etats».
Selon Blaise Ahouantchede, directeur général du Gim Uemoa «le salon Gim Uemoa s’est imposé au fil des années comme référence dans le domaine bancaire et financier de la sous-région et nous entendons encore aller plus loin par le dynamisme du personnel et l’accompagnement des Etats».
source:http://www.sudonline.sn/l-afrique-est-a-moins-de-1_a_19529.html