Fast backlinks and Guest-post hosting
Dans son dernier rapport qui est parvenue hier, jeudi 5 février, à notre rédaction, la Fondation pour les Médias en Afrique de l’Ouest (Mfwa) a dénoncé les Forces de sécurité du continent pour leur violation (du respect) de la liberté d’expression. Le rapport «West Africa Free Expression Monitor», qui a analysé les incidents de violations de la liberté d’expression dans la région pendant la période comprise entre septembre et décembre 2014, a signalé que les forces de sécurité «demeurent la menace la plus importante contre la Liberté d’expression en Afrique de l’Ouest».
Le dernier rapport de la Fondation pour les Médias en Afrique de l’Ouest (Mfwa) intitulé «West Africa Free Expression Monitor», analysant les incidents de violations de la liberté d’expression dans tous les 16 pays de l’Afrique de l’Ouest (les 15 Etats-membres de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et la Mauritanie), a épinglé les forces de sécurité de la sous-région.
Le résultat de l’enquête, effectuée de septembre à décembre 2014, indexe les forces de sécurité d’Etat (surtout la Police, l’Armée et les agents de renseignements) comme étant «les violateurs principaux du droit à la liberté d’expression en Afrique de l’Ouest». Pour preuve, la Mfwa, dans son rapport récent, «a conclu que les forces de sécurité ont commis 19 sur le nombre total de 37 violations signalées de septembre à décembre 2014».
Le rapport «West Africa Free Expression Monitor» a également précisé que «les incidents de violations signalés ont été sous forme d’attaques ou de menaces (9 incidents), d’arrestations et de détentions arbitraires (4), de violations du droit à la réunion (3), de censures, d’amendes et même de meurtres (1 chacune)». Même si une toute petite baisse a été enregistré par rapport au «nombre total des incidents de violation signalés en Afrique de l’Ouest qui est passé de 38 au cours du deuxième trimestre de 2014 à 37 au cours des quatre derniers mois de l’année».
Ce qui a fait réagir Anjali Manivannan, responsable de programme pour le suivi et les campagnes pour la Liberté d’Expression de la Mfwa, en ces termes: «en tant qu’agents de l’Etat, les forces de sécurité sont obligées par le droit international de respecter et de protéger le droit à la liberté d’expression. Par conséquent, il est regrettable que nous assistions à une situation où ceux à qui incombe la réalisation des droits sont les violateurs les plus importants de la liberté d’expression».
Le Bénin est désigné dans ce rapport comme le «triste champion» des violations perpétrées par les forces de sécurité avec 5 incidents relevés. La République de Guinée et la Sierra Leone suivent sur le podium avec chacune 4 incidents, puis le Libéria avec 2 incidents, la Côte d’Ivoire, le Ghana, la Guinée-Bissau et le Nigeria avec chacun 1 incident noté.
source: http://www.sudonline.sn/les-forces-de-securite-epinglees-par-un-rapport-de-la-mfwa_a_23449.html