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POUR S’AFFRANCHIR DE LEURS MARIS POLYGAMES : Des Sénégalaises de France mettent en place une coopérative d’habitat

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une femme un toit

POUR S’AFFRANCHIR DE LEURS MARIS POLYGAMES : Des Sénégalaises de France mettent en place une coopérative d’habitat

"Une femme, un toit". C'est l'opération que vient de lancer en France des Sénégalaises. Regroupée au sein d'une coopérative d’habitat, leur idée est de leur faciliter l'accès à des hectares de terrain promis par le président Wade. Mais au-delà de cet aspect, ces femmes entreprennent d'avoir leur propre "domicile". Une façon pour elles de s'émanciper de leur mari qui, bien souvent, leur colle une coépouse.

 

Les émigrées sénégalaises en France veulent marquer leur territoire. Lassées de devoir partager ou de céder leur "toit" à la seconde épouse de leur mari, ces femmes sont décidées à "prendre leur disposition". Elles viennent ainsi de créer une coopérative leur permettant d'acquérir au Sénégal des terrains à bon marché.


Ces émigrées se disent en effet victimes de la situation de polygamie que leur a imposée leur mari. Mais, c'est surtout la tendance des hommes à faire profiter leur "sueur" à d'autres femmes qui les révoltent. D'où leur tentation à une indépendance vis-à-vis de la maison achetée par leur époux : « On travaille ici (en France) pendant dix à quinze ans, en se levant à 5 heures du matin pour rentrer à 20 heures, on économise à deux et l’on achète un toit au Pays. Et quand tu perds tes forces et ta beauté, un beau matin, on t'amène une gamine de 20 ans avec qui tu devras partager ta maison », explique la présidente de la coopérative d’habitat des femmes sénégalaises en France, Coumba Touré. Avant d'enfoncer le clou : « On ne peut plus accepter cela ».

En clair, ces femmes qui sont autant riches que leur Mari, si ce n'est plus, ne veulent plus continuer à être dépendantes d'un homme. Ne voulant être mises devant le fait accompli, elles considèrent que seule l’obtention d'un domicile "personnel" peut leur permettre de se mettre à l'abri d'une mauvaise surprise.

Cependant, pourquoi investir dans l'immobilier au Sénégal alors qu'elles résident en France et n'envisagent pas de rentrer ? « En France, précise Coumba Touré, quand on achète une maison, il faut nécessairement la signature du couple, sinon ça ne marche pas. Par contre au Sénégal on n'est pas obligé de mettre les deux noms. Dans ce cas, le mari seul peut acheter et signer. Tant que c'est l'amour c'est beau, mais le problème c'est qu'après il y a Toujours des changements ».

Les adhérentes de la coopérative de l'habitat ont une autre explication à leur démarche. Au-delà de leur désir d'émancipation, ce projet est, d'après elles, une façon de contribuer au développement du Sénégal. « On pouvait bien s'endetter ici et aller acheter tranquillement une maison au Sénégal, mais on ne veut pas de cela. On veut travailler ici et prendre un crédit au Sénégal pour y investir », confesse Mme Touré.

La création de cette coopérative fait suite à la promesse du président Wade d'octroyer des terrains aux Sénégalaises de l'extérieur. Pour pouvoir en bénéficier plus facilement, elles ont jugé nécessaire de s'organiser en association. Faut-il souligner qu'au départ que cette coopérative, essentiellement composée de femmes libérales, était destinée uniquement aux militantes du Pds en France ? Mais, selon Coumba Touré, toute Sénégalaise vivant en France peut y accéder.

 

Source : le matin