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La première secrétaire du PS, qui s'est lancée mardi dans la course à la primaire socialiste pour la présidentielle, a pris «l'engagement de la victoire en 2012» pour la gauche.
Martine Aubry a sauté le pas. Au premier jour du dépôt des candidatures à la primaire du PS, elle a troqué ce mardi, à Lille, ses habits de première secrétaire pour ceux de candidate à la présidence de la République. «J'ai décidé de proposer ma candidature à l'élection présidentielle», a déclaré celle qui veut «rendre à la France sa force, sa sérénité, son unité» et «redonner à chacun le goût de l'avenir et l'envie d'un destin en commun».
Depuis la gare Saint-Sauveur, ancienne gare de marchandises transformée en centre culturel, Martine Aubry a fustigé la politique menée depuis 2007 par Nicolas Sarkozy, «exclusivement menée au profit des plus privilégiés». Elle a critiqué «un pouvoir enfermé dans ses certitudes» qui «a voulu toucher a tout mais n'a rien réglé». Selon l'ancienne ministre des Affaires sociales, Nicolas Sarkozy a voulu «opposer les Français entre eux», en utilisant «l'insécurité pour faire peur» et en favorisant «le repli sur soi, le défaitisme».
La vidéo de l'intervention :
Un appel au rassemblement de tous les «humanistes»
Elle s'est dite aussi déterminée à «rassembler aujourd'hui les hommes et les femmes de gauche, les écologistes et les humanistes pour qu'en 2012, demain, nous puissions rassembler les Français et la nation toute entière». S'adressant directement aux Français, et non aux simples sympathisants du parti socialiste, Martine Aubry a voulu dépasser l'étape de la primaire, qui s'achèvera en octobre avec la désignation du candidat socialiste. «Nous rêvons d'un vrai changement au profit de tous, dont les mots se transforment en actes. Je suis enthousiaste d'aller à votre rencontre», a-t-elle assuré. Avant de conclure : «Avec votre soutien, avec votre confiance, je prends devant vous l'engagement de la victoire en 2012.»
Volontariste, «résolue à se battre», Martine Aubry a voulu prouver à ses adversaires, qui l'accusent d'être une candidate de substitution à Dominique-Strauss-Kahn, qu'elle avait envie de se lancer dans la course. En hausse dans les sondages, elle est désormais quasiment à égalité avec François Hollande, l'autre favori.