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politique - Moins d'une semaine après l'annonce de la future démission de Jean-François Copé...
La semaine dernière, la démission de Jean-François Copé et l'annonce d'un congrés pour mi-octobre pour désigner un nouveau président semblaient la seule solution possible pour sortir l'UMP de la crise Bygmalion. Et la prise de pouvoir du trio Alain Juppé, Jean-Pierre Raffarin et François Fillon dans l'attente de ce congrès semblait la plus sage. Sauf que voilà, plusieurs cadres, tous sarkozystes et en choeur, remettent désormais en cause ce choix. L'ex-parti présidentiel s'apprête dans tous les cas à vivre de nouvelles semaines agitées. 20 Minutes vous rappelle pourquoi.
Procès en illégitimité
Avec son franc-parler classique, Nadine Morano a attaqué bille en tête dans Le Parisien ce dimanche: le trio à la tête de l'UMP «n'a aucune légitimité», assène-t-elle. «Je ne peux cautionner la sortie de crise qui s'est dessinée, tout simplement parce qu'elle n'est en rien conforme à nos statuts», affirme l'eurodéputée. Le trio «ne peut être, à la rigueur, qu'une équipe informelle qui entoure le président par intérim, mais qui ne dispose pas de légitimité», assure-t-elle, jugeant que si l'on suit les statuts, c'est Luc Chatel, le vice-président, qui doit assurer l'intérim jusqu'au congrès.
Car «après la crise de l'élection interne de novembre 2012, nous nous sommes dotés de nouveaux statuts. J'observe que ceux qui les réclamaient avec vigueur les bafouent aujourd'hui. Je ne peux accepter cette situation qui nous met dans l'illégalité», critique-t-elle. Claude Guéant, un autre proche de Sarkozy, a développé les mêmes attaques ce dimanche sur Europe 1: cette nouvelle gouvernance est «irrégulière au regard des statuts de l'UMP». «Sur un plan juridique, cette auto-désignation n'a rien à voir avec les statuts», a-t-il répété.
«Cette direction provisoire permet au moins de (...)
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SOURCE:http://www.20minutes.fr/article/1390273/ynews1390273?xtor=RSS-176