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La presse estime mercredi que l'affaire Bettencourt-Woerth touche désormais le chef de l'Etat et elle demande à Nicolas Sarkozy de s'expliquer rapidement afin de clarifier la situation.
"Depuis trois semaines, la parole est à l'accusation" écrit Paul-Henri du Limbert dans Le Figaro. "Si Nicolas Sarkozy veut éviter la crise de confiance qui se dessine, il doit parler et se défendre face aux attaques", ajoute-t-il.
Pour Patrick Apel-Muller de L'Humanité, ces "accusations sont désormais trop graves et trop précises pour n'être traitées que par le dédain ou l'arrogance".
"On brocardait l'+hyperprésident+, on s'alarme désormais d'un +infra-président+ et ce n'est pas moins inquiétant", juge Erik Izraelewicz dans La Tribune. "Comme pour son équipe de foot, la France navigue sans capitaine, ou presque" et "pour que cette crise d'autorité ne dégénère en crise de régime, on attend la parole du président, et les actes", affirme-t-il.
"Le chef de l'Etat ne peut plus attendre octobre pour relancer l'action d'un gouvernement paralysé par des affaires qu'il peut légitimement condamner mais qui, objectivement, lui font très mal", indique Patrice Chabanet (Le Journal de la Haute-Marne). Il est clair pour lui, qu'"il faut maintenant un électrochoc".
Bruno Dive dans Sud-Ouest considère que "désormais, ce n'est plus le sort d'Eric Woerth, ni celui de la réforme des retraites qui se jouent. Mais tout simplement l'avenir du quinquennat et le destin de Nicolas Sarkozy."
"Aussi bien pour son autorité dans le pays que pour son image au dehors, le sommet de l'Etat ne peut rester noyé dans les brumes de l'équivoque", juge André Schlecht dans L'Alsace.
Pour Rémi Godeau (L'Est Républicain), "parler ou se taire, remanier ou dissoudre, accélérer ou temporiser. La panique règne au sommet de l'État", d'autant que pour l'éditorialiste, "Nicolas Sarkozy ne maîtrise plus son agenda".
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SOURCE : LE POINT