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Paris - L’Assemblée nationale a voté hier, à une courte majorité, la déchéance de nationalité pour les Français naturalisés depuis moins de dix ans et condamnés pour meurtre d’agents dépositaires de l’autorité publique, une mesure réclamée par le président Nicolas Sarkozy.
Cet article du texte du projet de loi sur l’immigration, qui suscite l’indignation à Gauche mais aussi chez quelques députés de Froisse, a été adopté par scrutin public avec 75 voix contre 57 (sur un total de 577 députés), après trois heures de débat. Le projet de loi, cinquième texte sur l’immigration en sept ans, devrait être adopté par l’Assemblée nationale au cours d’un vote solennel le 12 octobre.
Depuis une loi de 1998, seul un Français naturalisé condamné pour terrorisme peut se voir retirer la nationalité française. La déchéance serait désormais étendue aux meurtriers de policiers, magistrats ou pompiers notamment, qui ont acquis la nationalité française depuis moins de dix ans.
Dans le droit fil du discours de Grenoble (centre-est) fin juillet du chef de l’Etat, le ministre de l’Immigration Eric Besson a estimé que certains faits divers comme l’attaque d’une Gendarmerie "ont heurté nos concitoyens" : "en s’attaquant à l’autorité de l’Etat, ces personnes ont touché au cœur de la Nation".
Il a évoqué une "procédure exceptionnelle". "Mesure inacceptable, cynique, qui ne servira à rien" : les députés de Gauche ont multiplié les critiques, accusant aussi le gouvernement et sa majorité de "légitimer l’extrême droite".
Source AFP/ Le Soleil
DÉCHÉANCE DE NATIONALITÉ POUR LES MEURTRIERS DE POLICIERS : Les députés français votent la loi
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