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Dans quelques années, les élèves ne seront peut-être plus évalués grâce à des notes chiffrées mais avec des smileys, ces petites têtes jaunes populaires sur Internet qui sourient, pleurent ou clignent de l'il. Sans aller jusqu'à cette caricature qui existe néanmoins dans certaines écoles primaires, les habituels zéro ou dix en dictée sont en passe d'être remplacés par une évaluation par «compétences».
Déjà répandue dans la majorité des écoles, cette évaluation détaillée dans un «livret de compétences» comporte des dizaines d'items, considérés comme «acquis», «pas acquis» ou «en cours d'acquisition» par l'enseignant. Il s'agit par exemple de savoir si l'élève «reconnaît le présent du futur», résout des «problèmes de longueur et de masse » ou «est sensible aux enjeux esthétiques d'un texte littéraire».
«C'est une révolution silencieuse», explique Jean-Michel Blanquer, le directeur général de l'enseignement scolaire, au ministère. Cette année, tous les collégiens de troisième sont censés être évalués de cette façon. C'est pourtant loin d'être le cas tant la résistance de certains enseignants à cette nouveauté est grande. Ils déplorent «le jargon» de certains items et le manque de précision de l'évaluation. «Je ne vois pas en quoi les mauvaises notes traumatisent les élèves, elles peuvent au contraire leur donner un coup de fouet et les motiver, détaille Joséphine Truil, professeure de physique en région parisienne. Le problème avec l'abandon des notes, c'est que les parents ne savent plus comment situer leur enfant. Certains pensent qu'il est très fort en sciences, alors que les compétences principales du carnet ne sont pas validées.»
Le système demande en revanche «trois fois plus de temps en correction». Autre écueil pour les enseignants, la mise en place des fameux «carnets» impose des réunions «incessantes» pour que tous se mettent d'accord sur la signification des items et les valident ensuite ensemble. Il n'est plus possible de remplir chacun sa moy... lire la suite de l'article sur lefigaro.fr
SOURCE : LE FIGARO