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Le président du Conseil constitutionnel d’Algérie, Mourad Medelci, est décédé, alors que son pays se prépare à aller vers une élection présidentielle. Ce qui soulève une vague de questions.
C’est ce lundi 28 janvier 2019 que le président du Conseil constitutionnel d’Algérie, Mourad Medelci, est décédé, à l’âge de 76 ans. Ce décès survient au moment où ce pays d’Afrique du Nord se prépare à aller vers une élection présidentielle cruciale, avec un éventuel cinquième mandant du chef de l’Etat, Abdelaziz Bouteflika, qui est agité. Le scrutin en question est prévu le 18 avril 2019.
Mourad Medelci a fini par succomber au domicile familial, suite à une longue maladie. Son décès avait prématurément été publié par les journaux algériens, dans la soirée de dimanche, poussant la famille à effectuer une sortie pour démentir ces informations. L’enterrement a eu lieu ce lundi au cimetière de Ben Aknoun.
La mort du président du Conseil constitutionnel algérien, à la veille du scrutin présidentiel laisse la porte ouverte à plusieurs questions, compte tenu notamment du mode de désignation de cette personnalité. En effet, l’on sait, selon la Constitution algérienne, que le Conseil constitutionnel est composé de 12 membres : quatre désignés par le président de la République (dont le président et le vice-président), deux élus par l’Assemblée populaire nationale, deux élus par le Conseil de la Nation (Sénat), deux élus par la Cour suprême, et deux élus par le Conseil d’Etat.
Né en 1943, M. Medelci, qui fut ministre algérien des Affaires étrangères (2007 à 2013), occupe le poste de président du Conseil constitutionnel depuis septembre 2013. Et il lui revenait la lourde mission de valider ou d’invalider les candidatures, de même que l’annonce des résultats définitifs de la présidentielle d’avril 2019. Reste à savoir, quelle personne stratégique le Président Abdelaziz Bouteflika va désigner comme nouveau président du Conseil constitutionnel, en charge de piloter la présidentielle.