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Alors que le Président Abdelaziz Boutflika est hospitalisé en Suisse, l’Algérie est partagée entre une vacance du pouvoir et un report de la présidentielle fixée au 18 avril 2019.
La contestation enfle en Algérie où des milliers de manifestants sont dans les rues, depuis une dizaine de jours. En cause, une farouche contestation contre un cinquième mandat du chef de l’Etat Abdelaziz Bouteflika. La colère contre la décision du dirigeant, 82 ans, au pouvoir depuis 1999, s’accentue avec notamment les étudiants qui ont déserté les facultés pour se joindre aux manifestants et apposer leur NON sur un cinquième mandat de Bouteflika.
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Pendant ce temps, le chef de l’Etat est lui absent du territoire national depuis près de deux semaines. Abdelaziz Bouteflika est en Suisse, où il est hospitalisé. Des informations faisant état que le Président serait en permanence sous perfusion. Suffiant pour qu’une partie de l’opposition demande à ce que soit décrétée une vacance du pouvoir, conformément aux textes, notamment en cas d’invalidité du chef de l’Etat.
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Pour sa part, l’opposant Ali Benflis est d’avis que compte tenu de la situation qui prévaut en Algérie, avec un Bouteflika dont l’absence est entourée de mystère, une tension vive dans ce pays d’Afrique du Nord ponctuée par des milliers de manifestants dans les rues, un report des élections s’impose. Vacance du pouvoir ou report des élection, qu’en sera-t-il ? Affaire à suivre. Toujours est-il que la tension est vive en Algérie, alors que la France a défini sa position de non-ingérence et de non-indifférence dans cette crise que traverse le pays.