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Elle a lancé son cri de détresse. Elle, c’est la Convergence pour le désenclavement et le développement de la Casamance (CDDC) qui a fait face à la presse ce vendredi 7 novembre 2014 à Dakar. Occasion pour cette organisation des dénoncé violemment les conditions difficiles que vivent les concitoyens qui empruntent souvent la transgambienne à la traverser le bac de Farafegni en Gambie.
Cette rencontre tenue hier à Dakar a permis au coordonateur de cette structure, Alioune Samb Bodian, de revenir de façon large sur les difficultés que vivent les passagers qui traversent le bac de Farafégni. M. Bodian considère cette situation comme une violation des droits de l’homme. «Il arrive des moments où l’on quitte la Casamance à 5h ou 6h du matin et arrive au bac à 9h. Mais, on ne traverse le bac que vers 19h. Des fois même, certains passagers y passent la nuit ou des jours, alors qu’ils sont généralement accompagnés de leurs enfants ou des personnes âgées», dénonce-t-il.
Il renchérit: «on est obligé de faire une escale en Gambie, dans un lieu où il n’y a pas de latérite ni d’endroit pour se soulager, sinon à l’air libre. Pis, il n’y a pas de structure de santé pour se soigner quand on pique une crise cardiaque ou une autre maladie. Dans ces conditions, Il y a eu même des morts, par manque d’assistance de première nécessité». Selon lui, la traversée de la Gambie plus dure encore lorsqu’on est en de période de fêtes (religieuses). «Il arrive que les passagers passent plus de quatre jours en Gambie et ça ce n’est pas normal».
Le coordonateur de cette convergence ajoute que dans cet Etat, il n’y a aucun dispositif qui montre qu’on est dans un territoire où on est respectée. «Eu égard à tout ça, on se dit que c’est une violation flagrante de la libre circulation des personnes et des biens», garantie par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
M. Bodian de poursuivre que ce qui leurs fait le plus mal, c’est que le gouvernement ne prête aucune attention à cet obstacle, et ne fait pas, non plus, une priorité, la construction d’un pont sur le fleuve pour contourner le bac. «Même s’il n’y a pas de pont, qu’on soit assisté par les autorités. Ce que l’on ne comprend pas, c’est pourquoi elles nous laissent à nous-mêmes, nous débrouiller à chaque fois que le besoin est là alors que nous sommes des citoyens sénégalais», se désole-t-il
A l’en croire, cette situation est inconcevable et le gouvernement aurait pu tenir des Comité régionaux de développement (CRD) par rapport aux fêtes pour éviter les fils indiens au niveau du ferry à l’occasion de ces grands événements. «C’est inacceptable et inconcevable, particulièrement au moment où l’on parle de constructions d’infrastructures. Et surtout face à un pays qui se dit signataire des traites de la CEDEAO et membre de l’UEMOA (Union économique et monétaire Ouest africaine). On ne peut pas comprendre qu’il y’ait cette entrave et surtout quand ça perdure».
La Convergence a ainsi alerté les autorités et prévoit un rassemblement le 13 décembre prochain à la place de l’Obélisque.
sOURCE:http://www.sudonline.sn/une-violation-des-droits-de-l-homme-selon-la-cddc_a_21560.html